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 FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL)

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MessageSujet: FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL)   FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL) EmptyMar 6 Aoû - 16:18

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FRACASSONS DES CRANES  


Il lui en avait fallu du temps pour accepter, beaucoup trop de temps. L’autre avait tellement été casse couilles qu’à un moment pour avoir la paix, il a décidé de dire oui. Il a pris un stagiaire. Vous y croyez ça vous, un stagiaire putain. Comme si les mercenaires pouvaient avoir le luxe d’avoir ce genre de larbin à ses bottes. Wade malgré tout a décidé de prendre ce rôle au sérieux, peut-être un peu trop. Ramassage de café, cirage de pompe, proposition de passer sous le bureau, les deux premiers il le fait avec plaisir, le dernier, rien n’y fait, malheureusement pourrait-on dire. Un jour il craquera, t’en fais pas, tu pourras le fourrer comme tu le fais avec la dinde chaque année à Noël. Rien qu’à cette idée dégueulasse, il se met à rire comme un gros crado. Oui, la vérité c’est que Elixir, ce jeune mutant aux capacités incroyables est incroyablement sexy. Un jour ou l’autre il espère avoir l’occasion de pouvoir profiter de lui autrement que comme son larbin. Cependant, aujourd’hui, il y a quelque chose de nouveau, quelque chose qu’il faut faire, car les pistes commencent à se resserrer. Il en a fallu du temps. Mais maintenant qu’il a quelque chose à fournir au SHIELD, peut-être qu’ils vont lui foutre la paix un peu plus longtemps.


Alors il est arrivé devant l’appartement du jeune mutant, désireux de le réveiller sachant qu’il est une heure du matin, voire de l’emmerder complètement. Deadpool est un véritable enfoiré, ça a toujours été, et ça ne changera plus maintenant. Vêtu de sa tenue traditionnelle, son uzi accroché à sa cuisse droite et ses katanas dans le dos, il toque à la fenêtre de la chambre de Elixir, le réveillant au passage et ouvrant la fenêtre. « Oh la vache, j’suis sûr tu te branles en pensant à moi devant ce poster représentant ma magnificence ! » Il se met à rire avant de rentrer dans la chambre, envoyant au passage valdinguer ce qu’il y avait sur le bureau. Il s’installe sur le bureau et sort une cigarette qui ne sert strictement à rien mais qu’il fume simplement pour avoir le style. Oui, ça ne sert à rien vu que son corps guérit automatiquement de toute substance nocive qu’il ingère ou inhale. « Espèce de gros pervers, habille toi, y a du nouveau. J’t’attends sur le toit. » Ni une, ni deux, Deadpool agrippe le dispositif à sa ceinture qui lui permet de se téléporter afin d’aller plus vite. Il s’en fou de comment l’autre le rejoindra, il devra le faire, c’est tout.
C’est alors que Wade attend qu’il comprend enfin la vérité. Cette soirée va être mortelle, dans tous les sens du terme, et ça va envoyer du pâté, j’vous le garantis. Il attend tout en fumant sa cigarette et en attendant que l’autre mette sa tenue en lycra qui va bien lui mouler le boule et le paquet, ça va être vraiment une dinguerie que de le voir se trémousser là-dedans en devant foutre la pâté aux enculés. Alors que voilà enfin Joshua, il sourit derrière son masque et commence à se relever et à jeter sa clope en bas de l’immeuble. « Colle toi à moi, on va se téléporter, direction le Bronx. » Ouais, il n’en dit pas plus, du moins, pas de trop, afin que l’autre ne commence pas à flipper sévère avant que tout ne soit mis en place. Au moins il ne fera pas demi-tour en prenant ses jambes à son cou. Une fois qu’ils sont bien collé, bien que pas assez au goût de Wade, il ouvre sa ceinture pour englober le corps de son ami afin qu’il se téléporte en même temps que lui.


Arrivés à destination, il défait la ceinture pour en être tout seul à en profiter et regarde autour de lui, parfait. Ils sont sur le toit d’un bâtiment désaffecté, exactement là où ils doivent être. Deadpool est satisfait, car la nuit va s’annoncer assez drôle à vivre. « Tu te rappelles la piste que je te disais avoir sans t’en dire plus ? Et bien nous y voilà. Sous nos pieds se trouve un trafic de drogue ultra important appartenant aux Sinister Six, on va débarquer et foutre la merde un peu en fracassant quelques gueules au passage. » Puis de toute manière, ce n’est pas comme si le blondinet avait le choix, maintenant qu’il est là, Wade ne va pas le lâcher puis l’entraînement qu’il lui a fait subir était digne d’un mercenaire hautement qualifié. Il attrape alors un couteau qu’il avait dans son fourreau à sa jambe pour le tendre à son jeune allié d’un soir, au moins il aura de quoi se défendre en cas de problème sérieux.


@Joshua Foley
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MessageSujet: Re: FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL)   FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL) EmptyMer 7 Aoû - 23:11


Wade Wilson & Joshua Foley

Fracassons des cranes

Deux ans. Il avait fallu deux longues années d’un harcèlement presque quotidien pour que Deadpool finisse par lui accorder ce putain de stage. Josh n’avait jamais été un étudiant modèle, certes – mais de la persévérence pour atteindre ses buts, ça, il en avait à revendre. Après l’attentat qui avait changé sa vie, les méthodes pacifistes de l’Institut avaient commencé à lui paraître bien fades. Comment tendre l’autre joue après avoir vu un bus scolaire rempli de jeunes mutants partir en feu ? Non, ce que Josh voulait apprendre, ce n’était définitivement pas les laquais de Xavier qui allaient le lui enseigner. Alors il s’était tourné vers Wade. On pouvait reprocher beaucoup à l’anti-héros, mais Josh avait toujours profondément admiré son côté impitoyable et bastonneur – au point d’accrocher un poster de lui dans les dortoirs de l’Institut (avec l’effet bonus d’emmerder ses professeurs, ce qui l’avait beaucoup amusé). Ce poster était un tel symbole de rébellion pour le blondinet qu’il avait même fini par le raccrocher dans son nouvel appartement.

Ce stage avec le mercenaire le plus célèbre de New York (et aussi le plus cinglé) n’avait jusqu’ici pas été de tout repos. Deadpool semblait avoir raté la plupart des séminaires d’entreprise sur le harcèlement sexuel, mais Josh tentait de donner le change sans trop se plaindre – il avait travaillé trop dur pour voir le stage disparaître du jour au lendemain s’il repoussait le mutant masqué de manière trop frontale. C’était un exercice d’équilibriste qu’il réalisait jusqu’ici plutôt bien. Et, entre les tâches ingrates que lui imposait souvent le mercenaire, Josh avait commencé à vraiment apprendre à ses côtés ce qu’il était venu chercher dans cette improbable alliance. Il s’était endurci, avait appris à se battre, et se montrait de plus en plus impitoyable. Toute la rage qui lui dévorait les entrailles en silence, Elixir avait appris à la canaliser dans ses poings. Alors, pour cette simple raison, Deadpool pouvait bien continuer à le harceler pendant des mois.

Ce soir-là, Wade le réveilla en sursaut en s’introduisant dans son appartement miteux alors que Josh était bien occupé à rêver de Bobby Drake. Il se frotta les yeux en se redressant sur son lit, vêtu d’un simple boxer. Ce n’était pas la première fois que ce pervers de Deadpool s’arrangeait pour le voir à moitié nu, et ce ne serait pas la dernière. « Oui, m’sieur Pool. Vous êtes si beau et si fort, il n’y a que vous dans mes pensées, vous savez bien ! » Vouvoiement obligatoire, tout comme le m’sieur Pool qui n’avait aucun sens. Il savait que Wade adorait sentir l’admiration dans le discours de Josh, et le jeune mutant en jouait à fond. L’étudiant s’habilla en vitesse sans poser de question. Bon sang ce qu’il pouvait détester cet uniforme en lycra noir orné d’un grand X jaune, qui le collait si près du corps qu’on pouvait distinguer à travers le tissu synthétique renforcé les abdos de son torse fin et sec. Il s’empressa d’aller retrouver son patron sur le toit en passant par les escaliers de secours situés à l’arrière du bâtiment. Pourquoi le toit ? Mieux valait ne pas poser la question – il avait appris à suivre le flot des idées sans queue ni tête du mercenaire. Il esquissa même un sourire lorsque Deadpool lui demanda de se coller à lui, et, pour faire bonne mesure, laissa même sa main se poser nonchalamment sur la fesse droite de Wade.

Quelques instants plus tard, ils réapparaissaient dans le Bronx. Ce n’était pas la première fois que Josh était téléporté, mais ces déplacements lui donnaient toujours mal au ventre. Il grogna et ferma les yeux le temps que la terre se stabilise à nouveau sous ses pieds, écoutant distraitement les paroles de Deadpool qui avait enfin commencé à dévoiler son plan. Jusqu’à ce qu’il rouvre grand les yeux, le regard écarquillé. « QUOI ?! » Introduire un cartel à la solde des Sinister Six, rien que ça ?! « M’sieur Pool, j’suis honoré par cette opportunité mais… » Mais quoi, au juste ? Josh s’interrompit alors que ses propres mots raisonnaient dans ses oreilles. Sa petite voix mal-assurée, il la trouva soudain pathétique. Son cerveau tournait à toute vitesse, tentant de rationaliser les événements qui s’annonçaient. Des humains faisaient le mal… un mal qui se répercutait probablement sur la communauté mutante, d’une manière ou d’une autre… alors arrêter ces humains, c’était probablement défendre la communauté mutante, au fond. Sa logique était des plus discutables, mais suffisante pour justifier la moralité de ses actions. Mutant and proud. « Ok, M’sieur Pool. Je vous suis. » finit-il par répondre d’un ton froid. Josh attrapa alors le couteau que lui tendait le mercenaire en avalant de manière audible sa salive. Sentir la lame entre ses mains lui donnait des frissons. L’arme ferait probablement moins de dégâts que ses propres doigts chargés des pires maladies – ce qui était une bonne chose. Faire déferler la peste et le choléra sur le Bronx n’avait jamais fait parti de ses plans.

Les deux hommes s’approchèrent de l’entrepôt, dissimulés par la pénombre nocturne. L’entrée était gardée par deux armoires à glace lourdement armées. Acculé à un coin du bâtiment qui lui permettait de les observer discrètement sans être vu, Josh pouvait sentir son cœur battre à tout rompre. « C’est quoi le plan, m’sieur Pool ? » Pas de réponse. Josh se retourna, mais Wade n’était plus là. « M’sieur Pool ?! » répéta-t-il en le cherchant du regard, sans succès. Il leva les yeux au ciel. Son employeur était des plus imprévisibles, il aurait du s’y attendre. « Hé merde ! » Son juron, il l’avait prononcé à haute voix, comme un putain d’idiot. Evidemment, l’un des molosses l’avait entendu et se dirigeait à présent dans sa direction pour en chercher la source. Par réflexe, Josh se jeta derrière une pile de gravats, retenant un cri surpris quand un rat lui passa sur le pied. Le garde lui tournait désormais le dos, et Josh profita de l’opportunité pour se jeter sur lui et lui planter son couteau… dans le bras. Ce qui ne sembla pas le faire vaciller d’un poil. En réponse, le colosse lui colla un uppercut si fort que le mutant partit s’effondrer contre des poubelles toutes proches. Peinant à reprendre sa respiration, il sentit alors les lourdes mains du garde se serrer autour de sa gorge. Josh puisa dans ses forces pour se débattre comme un beau diable, parvenant enfin à poser ses paumes de main contre les joues de son agresseur.
Et faire déferler son pouvoir.

L’effet fut presque immédiat. Sous ses doigts, il pouvait sentir la peau du molosse craqueler sous les cloques qui commençaient à s’y multiplier. Mais ce n’était que la partie immergée de l’iceberg. Dans le corps du géant, le pouvoir de Josh se faisait plus insidieux, attaquant ses nerfs pour lui infliger une douleur insoutenable. Les mains de l’assaillant s’étaient enfin desserrées autour de son cou, lui permettant de se dégager et reprendre son souffle. Profitant de cet instant de répit, le mutant attrapa une planche en bois qui trainait à côté des poubelles, et la fracassa de toutes ses forces contre la tête du mafieux, qui s’effondra alors pour de bon dans un vacarme assourdissant. Pas très discret, pour une tentative d’intrusion silencieuse… Et où était passé Deadpool ?!
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MessageSujet: Re: FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL)   FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL) EmptyJeu 8 Aoû - 11:09

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FRACASSONS DES CRANES  


Si au début, Joshua était prêt à râler, à dire qu’il ne souhaitait pas s’intégrer à cette bataille générale, sauf qu’il s’est rapidement rendu compte qu’il n’a pas trop son mot à dire. Wade a décidé qu’il irait se battre, il ira donc se battre, ce n’est même pas négociable. C’est pour ça qu’il a rapidement baissé les bras et capitulé en disant que de toute manière c’était ainsi et pas autrement. Malheureusement il n’était pas très enthousiaste, et c’est bien là un problème, dans ce genre de mission, il faut être capable de prendre du plaisir avec tout ce qu’on nous offre. Il faut également avouer que le mercenaire est un peu cinglé sur les bords et que l’idée d’aller fracasser quelques gueules de dealers ça lui fait carrément prendre son pied. Il frétille d’avance à l’idée que cela puisse se passer.
Les deux finissent par s’avancer un peu plus près de l’entrepôt afin de voir ce qu’il est possible de faire ou non. Seulement quelque chose d’étrange est entrain de se passer, un mauvais pressentiment. Wade lève les yeux et remarque avec effroi qu’un homme fait le guet sur l’un des toits, et ce n’est pas possible, il ne peut pas laisser ça au hasard. Il se téléporte alors, laissant son stagiaire se débrouiller tout seul de toute manière il y parviendra très bien. Joshua a été entraîné à la fois par les professeurs de l’institut et par l’un des plus grand combattant de New-York. Une fois arrivé sur le toit en question, le mercenaire en rouge attrape son uzi et se glisse discrètement derrière l’homme qui monte la garde avant de l’assommer d’un coup de crosse qui aurait presque pu le tuer tant la violence était présente. Il s’effondre comme une poupée de chiffon et Wade en profite pour lui retirer ses lacets pour lui attacher les mains et les pieds avant d’arracher un morceau de ses vêtements pour le bâillonner, au moins il ne sera pas un problème. Toujours laisser des gens en vie au cas où pour les interroger sur ce qu’ils savent ou non. T’es trop sentimentaliste bordel, t’aurais dû le descendre, un corps froid c’est toujours mieux qu’un corps chaud qui peut sonner l’alerte. Ses voix dans la tête qui lui crient toujours de faire des choses, qui voudraient bien prendre le contrôle de lui, sauf que ça n’arrivera pas, la lutte est acharnée, mais il est encore trop sain d’esprit pour se laisser totalement envahir.
Alors que Deadpool redescend là où il a laissé Elixir, il finit par le voir abattre le gars d’un coup de planche de bois qui fait sinistrement claquer les os. Un peu extrême, mais au moins ça a le mérite de le mettre dans les vapes, s’il ne l’a pas tué. Mais on s’en fou de tout ça, ces gens sont des enfoirés qui pourrissent la vie de pauvres gens qui ont trop de problèmes et qui se tournent vers la drogue comme si c’était une solution. « Efficace, dit-il en sifflant d’admiration et en arrivant à côté de son élève. » Wade pose sa main sur l’épaule de Joshua et lui indique de se baisser et de se dissimuler derrière la benne à ordures, il est temps que l’on parle du plan, parce que même si c’est surtout pour une grosse baston qu’ils sont là, il faut que les choses soient faites correctement. « J’vais pas t’envoyer au casse pipe, t’en fais pas, t’es pas immortel, alors tu vas entrer discrètement par une fenêtre et commencer à éliminer les tireurs qui seront dans les étages, utilise ton pouvoir pour les mettre KO ou tues les, on s’en branle, je vais arriver dans l’entrepôt et faire diversion pour que tu puisses agir de ton côté. » Ainsi il sera moins en danger, dans les étages ils seront moins nombreux, surtout moins aptes à se battre puisque ce seront les têtes pensantes. Elixir n’aura pas de mal à s’en débarrasser, surtout qu’il est devenu très bon avec les nombreuses journées d’entraînement.
Ils se dirigent vers la fenêtre qui est ouverte et grimpent sur l’escalier de service grâce à Wade qui fait la courte échelle à l’autre. Une dernière remarque, le rouge attrape la cheville de l’autre avant qu’il ne s’engouffre par l’ouverture. « Sois prudent, si t’es pas sûr de ce que tu fais, tu le fais pas, c’est clair ? J’ai pas envie qu’il t’arrive quoi que ce soit. » Il est plus que sérieux, pour une fois pas de blague, pas de ton amusé ou ironique. Non malgré tout même si le moment promet d’être drôle, on ne déconne pas avec la vie, elle est beaucoup trop fragile pour ceux qui entourent le mercenaire immortel.


@Joshua Foley
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MessageSujet: Re: FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL)   FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL) EmptySam 10 Aoû - 16:27


Wade Wilson & Joshua Foley

Fracassons des cranes

Deadpool avait fini par réapparaitre, et la vague de panique qui avait envahi Joshua était de nouveau sous contrôle. Le mutant balaya les quelques goutes de sueur qui avaient perlé sur son front pendant l’assaut du garde, et massa doucement sa gorge endolorie par les grosses mains du balourd. Sous l’effet secondaire de son pouvoir biokinésique, tout le corps de Josh était en train de virer au noir. Sa peau avait pris l’apparence du plomb sale, comme aspirant toute la lumière environnante pour faire ressortir la véritable noirceur qui résidait dans les tréfonds de ses tripes. Telles étaient les conséquences de sa mutation à chaque fois qu’il utilisait ses dons pour blesser plutôt que pour guérir – et, en cet instant précis, le mutant n’aurait pas pu s’en foutre davantage.

Il haussa les épaules quand son mentor complimenta son travail. Méritait-il vraiment ces louanges ? Josh était très loin de posséder les talents du mercenaire. Sa technique était novice, improvisée, profane. Il jeta un regard horrifié au visage de l’homme qu’il avait mis à terre. Son corps était désormais recouvert de pustules, et sa tête complètement déformée par l’impact de la planche. Cela n’avait rien de propre – et son amateurisme ne méritait aucun compliment. Il se mordit la langue on observant qu’au moins le colosse respirait toujours, c’était toujours ça. Il hésita à faire quelques pas dans sa direction pour le réparer un peu, mais il ne voulait pas paraître faible aux yeux de Deadpool, alors il se ravisa à la dernière seconde, se contentant de tourner son visage noir comme la nuit vers le mercenaire pour écouter son plan. Elixir hocha la tête en silence, concentré sur ses mots, jusqu’à ce qu’il se mette à parler de meurtre. « M’sieur Pool… Je tue pas, vous savez bien. » Plus depuis William Stryker, du moins. Derrière eux, c'est à ce moment là que l’homme au sol étouffa un cri agonisant dans son sommeil, et Josh sentit son corps se raidir. « 'Fin, ça, c’était juste un accident. Et il ira mieux, une fois que quelqu’un l’aura conduit à l’hôpital. » rationnalisa-t-il, en plein déni. « Mais pas de problème, je ferai de mon mieux pour les mettre hors d’état de nuire. Vous pouvez compter sur moi. » Le jeune mutant prit alors une profonde inspiration pour se redonner contenance. Il avait passé des années à s’entrainer, dans la salle des dangers et sur le terrain avec les X-Men lors de rares missions passées ensemble. Et il avait passé assez de temps en compagnie de Deadpool pour apprendre à terrasser un adversaire en quelques mouvements à peine. Il fallait qu’il se ressaisisse.

Il accompagna l’homme en rouge en haut des escaliers et laissa Wade le pousser à travers la fine ouverture. Pas très épais, Josh pouvait s’y glisser de justesse. Les derniers mots de Deadpool à son égard firent sourire le jeune mutant. Il avait rarement connu le mercenaire si bienveillant et sentimental. « Vous inquiétez pas, m’sieur Pool, je serai prudent. Et si je suis coincé, je hurlerai à plein-poumons pour que mon chevalier puisse venir me sauver ! » lança-t-il d’un air charmeur avec un clin d’œil. Il augmentait probablement ses chances de survie en faisant du gringue à Wade, et toute aide était toujours bonne à prendre.

Elixir se faufila alors à travers l’espace étriqué du placard de service par lequel il s’était introduit. Dans l’obscurité, il repéra une longue clé à molette dont il se saisit, avant de sortir discrètement dans le couloir désert. Des voix lui parvenaient, un peu plus loin, des bribes de conversation sur le convoi qui viendrait chercher les paquets d’ici une heure. Josh et Wade devraient faire vite pour passer l’endroit à tabac. D’après ce qu’il pouvait voir de l’endroit, l’étage était composé de quelques bureaux et d’une ouverture qui donnait sur l’entrepôt gigantesque, entouré d’une passerelle suspendue sur laquelle patrouillaient des gardes lourdement armés. D’un premier coup d’œil, la plupart des bureaux avaient l’air vide – sauf un, dans lequel un mafieux en costume avait une conversation téléphonique pour le moins dérangeante, puisqu’il y était question de faire disparaître un corps dans de l’acide. Il fallait l’éliminer rapidement, pour s’assurer qu’il n’appelle pas des renforts. Le mutant à la peau noire comme la nuit se faufila alors dans son dos et lui asséna un grand coup avec la clé à molette au dessus de la nuque, rattrapant son corps in extremis pour qu’il ne fasse pas trop de bruit en tombant contre le sol. Il se saisit du téléphone, tentant d’imiter au mieux la voix du mafieux avec un accent italien à couper au couteau. « J’te rappelle Tony, j’ai une urgence. » Utilisant la cravate du criminel, Josh lui ligota les mains autour d’un radiateur, comme Deadpool le lui avait appris ; puis il reprit son exploration de l’étage.

Elixir se trouvait désormais à quelques mètres de la grande passerelle suspendue. Il observait la ronde des trois gardes, à la recherche d’un circuit fixe qui pourrait lui être avantageux. Mais, sans moyen de se cacher sur la passerelle, il devrait se résoudre à les faire venir à lui plutôt que l’inverse. Se dissimulant derrière l’ouverture, il ralluma le téléphone du malfrat ligoté et lança son compte Spotify à plein volume – qui jouait présentement la bande originale du film Le Parrain. Ce mafieux était un vrai stéréotype. Josh jeta alors le téléphone en plein milieu du couloir. Sans surprise, il entendit l’un des gardes dire aux autres qu’il allait chercher d’où venait la musique. Bingo.

A la seconde où le garde pénétrait dans le couloir qui reliait les bureaux, Josh sortit de sa cachette pour envoyer un grand coup de pied sur son fusil à pompe avant qu’il ne puisse tirer. L’arme s’échappa de ses mains, laissant au mutant l’opportunité de venir lui rentrer dedans de toutes ses forces pour le faire tomber au sol. Josh était trop fin pour pouvoir terrasser un ennemi à grands coups de poing, mais il avait appris à utiliser son poids à son avantage. Il tournoya autour du garde pendant sa chute pour se retrouver par dessus lui et colla ses mains noires comme le plomb contre les tempes de l’inconnu. « Endors-toi putain… » murmura-t-il les dents serrées alors qu’il épuisait le système immunitaire du garde à grand coups d’une narcolepsie créée de toutes pièces par son pouvoir. L’homme se débattit pendant un moment mais Josh tenait bon sur sa prise et, quelques instants plus tard, il finit par se mettre à ronfler. Après l’avoir désarmé, Elixir alla l’attacher et s’empara du fusil à pompe. Les armes à feu n’avaient jamais été son truc, mais si c’était la seule chose qui pouvait le protéger d’une mort certaine, alors il n’hésiterait pas à en faire usage. « Plus que deux ! » se dit-il à lui-même, triomphant, en regardant les corps inanimés de ses victimes. Prêt à repartir au combat, il se demanda si Wade connaissait autant de succès de son côté, bien qu’il ne se fasse pas beaucoup de soucis pour le mercenaire immortel.
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MessageSujet: Re: FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL)   FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL) EmptyDim 11 Aoû - 18:49

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FRACASSONS DES CRANES  


La seule crainte du mercenaire c’est de voir son jeune stagiaire être victime d’une balle perdue ou d’un trop gros problème pour lui. Le soucis c’est que Joshua même s’il est prêt à se mesurer à cette mission, il n’est pas encore assez expérimenté et que la théorie est bien loin de la pratique. Le jeune mutant va devoir composer avec ce qui se passera le moment donné, et surtout, ne pas laisser trop de temps à la réflexion, sinon on finit rapidement criblé de douilles. Clairement, il doit être concentré et improviser au maximum, il n’y a que ça de vrai, les plans ne fonctionnent à rien lorsque l’on est dans le feu de l’action. Wade est persuadé que c’est la meilleure des choses à faire, que c’est le meilleur moyen de rester vivant, enfin c’est plus compliqué que ça vu qu’il ne peut pas mourir. Disons plutôt que de rester entier ou de ne pas se faire trouer la peau.
C’est maintenant le tour du mercenaire de rentrer dans le bâtiment, et lui va passer par la porte d’entrée, l’éclater et tirer dans le tas pour tuer tout le monde, sauf Elixir, bien évidemment. Il sait très bien que ce dernier ne veut pas tuer, cela le répugne, et c’est normal pour lui, avec son don particulier et avec l’éducation qu’on lui a inculqué à l’institut. Son uzi à la main, un sabre dans l’autre, il défonce la porte d’un coup de pied, les deux battants en acier explosent et tombe au sol dans un bruit sourd, les premiers tirs retentissent et c’est avec un rire hystérique que Deadpool déboule dans la pièce en tirant un peu partout, ne sachant même pas s’il fait des victimes ou non.
Un ennemi avec une arme lourde débarque, et la première réaction de Wade c’est de se téléporter derrière lui, d’attraper sa nuque, de gonfler les muscles de ses bras pour la lui briser d’un geste brusque. Le corps tombe au sol, flasque, sans aucun mouvement, tué sur le coup, Wade se téléporte à nouveau pour arriver derrière un autre ennemi. Sauf que ce dernier se retourne au dernier moment et lui plante un couteau dans le ventre, la lame transperce entièrement son ventre. « C’est mignon. » Tout en disant cela, il relève son masque et vient déposer un baiser sur les lèvres du mercenaire avant de lui mettre un coup de boule tellement fort que les os du crane de l’homme s’enfoncent. « A qui le tour les branleurs ? Si vous voulez je vous taille même une pipe. » Un petit rire s’échappe tandis qu’il recherche son uzi et retire le couteau qu’il a dans le ventre, sachant que cela ne le dérange pas, la peau se ressoude et les chairs se reforment.


@Joshua Foley
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MessageSujet: Re: FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL)   FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL) EmptyMer 14 Aoû - 8:48


Wade Wilson & Joshua Foley

Fracassons des cranes

Fusil à pompe fermement serré entre les mains, Joshua venait d’entendre Deadpool faire son entrée dans l’entrepôt. On ne pouvait pas dire que le mercenaire faisait dans la dentelle. Habitué à des années de missions diverses et variées, Josh pouvait le voir virevolter parmi les bandits avec assurance, capable de se téléporter avec aise d’une cible à l’autre sans jamais perdre le rythme. En quelques secondes à peine, il avait fait plus de victimes que Josh en cinq longues minutes. Le jeune mutant fronça les sourcils. Il fallait qu’il se montre plus agressif et plus sûr de lui s’il voulait espérer devenir comme Deadpool un jour, quitte à prendre davantage de risques. Tout avait un coût, après tout.

Etant donné la courte portée de son arme, Josh savait qu’il ne pourrait atteindre les gardes depuis son emplacement. Alors il prit une profonde inspiration et décida de se mettre à foncer, lui aussi. Les deux gardes, occupés à essayer de tirer sur Wade en contrebas, ne le remarquèrent que trop tard. La détonation que produisirent ses balles en quittant le fusil était assourdissante, et le recul de l’arme faillit le déséquilibrer dans sa course. Fort heureusement, il avait réussi à toucher sa cible dans la jambe. Un coup de crosse supplémentaire suffit alors à l’assommer pour mettre son ennemi hors service. Le second des deux hommes avait profité de la manœuvre pour engager le combat. Incapable de recharger le fusil à pompe, Josh se servait désormais de l’arme comme un long bâton pour repousser ses assauts. Ce n’est que lorsqu’il vit son adversaire reprendre son fusil d’assaut en main qu’Elixir avala une gorgée de travers – il avait beau pouvoir se guérir, il n’était définitivement pas à l’épreuve des balles. Profitant du moment de flottement, il lui lança le fusil au visage et plongea sur lui pour le déséquilibrer contre la rambarde. Et ils se mirent tous deux à tomber.

La chute, d’environ 3 mètres, fut bien plus rapide que Josh ne l’avait prévu. Le jeune mutant avait eu la présence d’esprit d’utiliser le corps du garde pour amortir l’impact contre le sol. Alors, quand plusieurs des os de l’homme produisirent un craquement sinistre en s’écrasant contre le macadam dur de l’entrepôt, Josh parvint quant à lui à en réchapper sans blessure trop grave – à part bien-sûr la violente impression de s’être fait rouler dessus par un train. « J’vais bien, m’sieur Pool, ça va ! » cria-t-il en grimaçant le temps de se relever, le dos en compote. Il fit quelques pas en boitillant lorsqu’un nouvel homme de main l’envoya valser contre une pile de cartons. L’homme l’attrapa alors par la gorge – décidément, qu’est-ce qu’ils avaient tous à vouloir l’étrangler ?! Son cou était-il si attrayant que le premier réflexe soit de se jeter dessus ? Avant même de pouvoir sentir l’oxygène lui manquer, Josh posa calmement ses mains sombres contre les bras de l’armoire à glace, et sa mutation prit le dessus. D’énormes cloques se formèrent rapidement sur sa peau, grossissant à vue d’œil puis éclatant soudainement dans un déversement de pus vert fluo. « C’est vraiment dégueulasse » marmonna Josh en le laissant retomber au sol, comme s’il n’était pas celui qui avait créé la maladie en question.

Un peu plus loin, Deadpool virevoltait toujours avec aise entre les hommes de main. Il avait une telle classe avec ses armes que Josh se surprit à le jalouser. C’est en voyant les sabres accrochés en croix dans le dos du mercenaire que l’idée commença à germer dans son esprit. « Hé, m’sieur Pool ? Quand tout ça sera fini, vous pourrez m’apprendre à me servir de bâtons ? » cria-t-il en direction de son mentor, alors qu’il collait une droite empoisonnée à un criminel. Une fois l’homme de main mis hors d’état de nuire, il ajouta avec un grand sourire : « Un peu comme vos katanas, mais en moins tranchant… Ce s’ra toujours mieux qu’une clé à molette en tout cas ! » Tourné vers le mercenaire, il n’avait pas vu l’homme dans son dos se saisir d’un pistolet.
Et tirer.


Josh avait la respiration coupée lorsqu’il rouvrit les yeux quelques secondes plus tard, couché au sol. Il pouvait sentir la balle dans sa poitrine. La douleur était insoutenable, et il pouvait sentir son sang commencer à forme une petite flaque sous sa plaie. Le jeune mutant tentait d’expirer mais aucun air ne semblait s’échapper de sa bouche tremblante, et ses inspirations courtes et paniquées suffisaient à peine à lui garder les yeux ouverts. Ne t’évanouis pas, putain, accroche toi. T'as probablement quelques côtes cassées et un poumon crevé. Tu peux te guérir si tu restes éveillé. « Wade… » parvint-il à dire d’une voix faible et tremblante, pour essayer de le prévenir. C’était probablement la première fois qu’il ne l’appelait pas m’sieur Pool.

Chaque mouvement lui était difficile. Il rampa sur quelques mètres, laissant derrière lui une longue trainée de sang, jusqu’à réussir à s’adosser contre une machine. Il pressa contre sa plaie, essayant d’endiguer l’hémorragie ; mais sans force dans ses membres, le sang continuait à s'écouler hors de sa poitrine. Il glissa deux doigts dans la plaie, à la recherche de la balle, dont il devait se débarrasser avant de pouvoir cicatriser ses blessures. La douleur était si intense qu’il faillit tourner de l’œil. Il avait plus que jamais besoin de Deadpool, ou c’en était fini de lui. La vision trouble et les yeux incapables de faire la mise au point sur quoique ce soit, Josh n’aurait pu dire si le mercenaire avait réussi à le rejoindre. « La balle… Il faut l’enlever… » lâcha-t-il dans un murmure, s’accrochant plus fort que jamais pour ne pas s’évanouir.
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MessageSujet: Re: FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL)   FRACASSONS DES CRANES. (ELIXPOOL) EmptyMer 14 Aoû - 11:47

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L’avantage dans ce genre d’endroit c’est que le bâtiment est assez grand et que pour se battre cela devient beaucoup plus pratique que dans des espaces confinés. Wade est un habitué, il a l’habitude de tous les types d’endroits, mais bien évidemment, ce n’est pas une raison pour qu’il reste toujours dans des configurations idéales. Il ne s’en fait pas pour son jeune ami, il sait très bien qu’il réussira à s’en sortir, il est devenu bien plus fort qu’il ne l’a jamais été, Elixir est devenu un très bon combattant, bien qu’il exècre à vouloir donner la mort, ce qui lui coûtera peut-être la vie un jour ou l’autre la vie un jour ou l’autre. Il ne l’espère pas, bien évidemment, mais il faut être capable de se défendre jusqu’au bout, et si pour cela quelqu’un doit mourir, c’est le prix qu’il faut être prêt à payer.
Le problème c’est qu’alors qu’il se foutait de la gueule des dealers, quelque chose attire son regard. Une chute énorme, deux hommes qui tombent de trois mètres de haut et parmi eux, il se trouve qu’il y a Joshua, et ce dernier a la bonne idée de se mettre sur l’autre pour amortir les dégâts, bien heureusement qu’il y ait pensé. « J’vais bien, m’sieur Pool, ça va ! » Il fait encore le pitre, comme d’habitude, il faudrait qu’il arrête de faire le pitre, il risque gros là, d’autant plus que ça se voit qu’il a mal quand il se relève. « Concentre toi Elixir, on est pas là pour déconner. » Ouais, dit-il, mais lui a l’habitude, l’autre non. Alors qu’il termine de recharger son uzi, il le pointe vers un homme et tire une rafale de balles sur ses genoux pour qu’il tombe à terre avant de se jeter sur lui pour l’assommer promptement en lui claquant la tête contre le béton.
Le combat reprend de plus belle et les deux mutants se débrouillent merveilleusement bien, faisant des ravages parmi les trafiquants de drogue, ils finissent en déroute, mais il semble qu’il y ait un nombre infini d’hommes parmi eux, déjà six à terre et il en reste au moins le double. Non mais ce n’est pas possible. « Hé, m’sieur Pool ? Quand tout ça sera fini, vous pourrez m’apprendre à me servir de bâtons ? » Pardon ? De quoi ? Ah d’armes, non les bâtons c’est inutile face à une mitraillette ou un pistolet de poing, mais ça il ne le lui dira pas. Pas maintenant, il préfère rester concentré pour une fois. Et d’un coup, alors qu’il continuait à jacter, un coup de feu, un seul et une tâche de sang qui s’éclaircit sur le haut du jeune blond. « Wade… » Il le voit ramper alors qu’il est entrain de se défaire d’un combat un peu trop acharné avec un combattant aguerrit. Le sang tâche le sol et il commence à se demander si tout cela était une bonne idée ou non. « La balle… Il faut l’enlever… » Oui, merci, il sait comment faire pour ce genre de problème. Le soucis c’est que là, il est grand temps qu’ils fassent machine arrière. Wade se précipite vers son jeune allié en retirant sa ceinture, la boucle autour d’eux deux avant de se téléporter dans une pièce à l’étage, ils y seront à l’abri.
Une fois arrivés, Wade retire la ceinture à nouveau et commence à barricader la pièce dans laquelle ils se sont réfugiés. « Reste avec moi Joshua, j’arrive, lui dit-il en priant tous les dieux qu’il connaisse pour qu’il ne s’évanouisse pas, ce n’est pas le moment, vraiment pas. » Alors qu’il a enfin finit de pousser le bureau contre la porte, il s’agenouille à côté de son jeune ami et regarde la plaie. Le soucis c’est que la balle est toujours dedans et qu’il faut vite la retirer. « J’te préviens, ça va pas être de la tarte, tu vas douiller, mords moi si ça ne va pas. » Wade retire son gant droit et présente sa main gauche devant la bouche du stagiaire. Il n’hésite pas deux secondes avant de plonger ses doigts dans le trou de balle et l’attrape rapidement pour la retirer aussi vite. Ne faisant attention à rien d’autre qu’à la santé du jeune mutant. « Putain, j’avais dit à l’autre connard à roulettes d’investir dans des gilets pare-balles, il aurait dû m’écouter bordel de merde. J'te jure quand on sortira d'ici je vais le fister. » Ouais, il a tendance à jurer en période de stress. Là il ne fait pas le malin, il est vraiment inquiet, il sait que l’autre va vite guérir, mais il faut qu’il se concentre, il doit le protéger maintenant. « Fais ce que tu as à faire, je ne laisserai rien t’arriver, tu m’entends ? » Il reste assis à côté de lui, son katana prêt à servir et l’autre main posée sur son épaule pour le rassurer, lui dire qu’il est là et qu’il n’a rien à craindre, pas avec lui à ses côtés pour le surveiller.


@Joshua Foley
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