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 You ... again - Bucky.

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MessageSujet: You ... again - Bucky.   You ... again - Bucky. EmptyMar 13 Aoû - 23:05



    Assit à une table, Pietro buvait un café noir tout en gardant son regard rivé au bâtiment en face de la route. Ca faisait plusieurs jours qu’il avait eu des informations sur un groupe qui pourrait avoir besoin de retrouver le droit chemin. En tout cas, c’était ainsi qu’il avait présenté les choses à son père quand il avait indiqué sa mission. Magneto lui avait alors dit d’y aller et de revenir avec des résultats probants. Pietro comptait bien le faire. Seulement ça faisait déjà trois heures qu’il poirotait et qu’il attendait de voir le groupe bouger. Quand la porte de l’immeuble s’ouvrit, il plissa les yeux en repérant les personnes qu’il était censé arrêter. Seulement, il devait aussi continuer à les suivre. Alors, il paya son café et sortit dans la rue, marchant dans la direction des hommes. Il les suivit à distance, faisant en sorte de ne pas se faire repérer. Il savait qu’utiliser sa super vitesse maintenant était une mauvaise idée. Il fit donc en sorte de rester assez loin, tout en ne se faisant pas voir.

    Quand le groupe tourna dans une rue avant de monter en voiture, Pietro soupira. Il allait devoir finalement utiliser son pouvoir. Leur laissant un peu d’avance, il fit en sorte de rester loin des grandes rues et il finit par s’arrêter à Brooklyn. Les voyant alors entrer dans un autre bâtiment, il remarqua des armes aux ceintures du groupe et il esquissa un sourire. Il allait pouvoir enfin s’amuser. Seulement, il entendit un premier coup de feu et il fonça dans le bâtiment. Une fois à l’intérieur, il écouta avec attention, montant à l’étage avant de pousser un premier assaillant. C’est là que son regard tomba sur un visage familier. Bucky … Que faisait-il là ? Apparemment il avait été repéré. Maximoff fonça dans le tas pour faire tomber ceux qui s’en prenait au soldat et il fit en sorte de les assommer. Puis, il porta son attention sur l’homme.

    Barnes … Qu’est-ce que vous faites là ?

    Oui, il restait sur le vouvoiement parce que leur relation était assez complexe et surtout, il ne savait pas pourquoi son vis-à-vis était ici.

    Je vous pensez en cavale avec votre bff.

    Il esquissa un sourire. Il avait entendu parler et même vu la Civil War qui avait amené les Avengers à se dissoudre. Il avait d’ailleurs voulu aller voir Barnes à cette époque-là, mais il avait disparu des radars du mutant.

    Votre retour à amener des amis du passé à vous suivre visiblement.

    En regardant les hommes au sol, il fronça les sourcils.

    Il en manque deux …
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MessageSujet: Re: You ... again - Bucky.   You ... again - Bucky. EmptyMer 14 Aoû - 11:18


you again



Réveil douloureux qui se fait sur un sol congelé et dur comme rarement il n’en a côtoyé. Le sol de ce vieux bâtiment abandonné est tout sauf confortable, mais il n’a pas eu trop le choix, il devait dormir là, il sait très bien qu’il est poursuivi depuis quelques jours par ces enfoirés qui en veulent à sa vie depuis bien trop longtemps maintenant. James s’assied sur le sol et passe sa main dans ses cheveux rendus sales par une course poursuite qui dure maintenant depuis deux jours, il n’a pas pu prendre de douche, il ne fait que se laver avec des lingettes nettoyantes bon marché. L’odeur commence à être insupportable, mais il n’a pas le choix, il doit vivre ainsi, et ça fait depuis bien trop longtemps qu’il ne vit plus à proprement parler, il ne fait que survivre dans ce monde qui lui en veut. Si seulement il n’y avait que les mutants, le soucis c’est que même la police le recherche pour tous les actes qu’il a pu commettre au service de cette organisation néonazie.
Attrapant son sac à dos, il récupère une brique de jus de fruit ainsi qu’une barre de céréales pour commencer à prendre son petit déjeuner, Il est dix heures du matin selon l’orientation du soleil dans le ciel, et il n’a que trop tardé. Une bouchée qui passe difficilement tellement son estomac crie famine, ça fait deux jours qu’il ne se nourrit que de bouffe périmée et de jus de fruit. A force il va finir par tomber réellement malade et son corps malgré ses capacités de régénération ne pourra plus rien faire. Il n’en peut plus de cette vie de malheur, il voudrait pouvoir faire autrement, il aimerait avoir une vie bien plus aisée, mais il n’a pas pu rester avec Steve et Natalia, il n’en pouvait plus de rester tout le temps dans cette boite de conserve volante, il préfère être à terre, même si cela peut rapidement dégénérer.
Rapidement, il entendit une porte céder, un bruit sourd qui suit indique que des hommes sont dans le bâtiment. Son sang ne fait qu’un tour dans son organisme et il se relève, range ses affaires et attrape son arme de poing, prêt à en découdre s’il le faut. « Putain, j’aurais pas dû dormir autant, rage-t-il entre ses dents avant de s’abriter derrière un pilier assez large pour le dissimuler. » Il ne suffit que de deux minutes pour qu’ils arrivent et qu’un coup de feu retentisse dans la pièce. Seulement, une ombre bleue survient également et les deux mutants qui le poursuivaient finissent à terre, assommés, sans qu’il ne comprenne ce qui se passe. Lui se retire et pointe son arme sur l’homme qui vient de débarquer, avant de remarquer de qui il s’agit. « Barnes … Qu’est-ce que vous faites là ? » Il baisse son arme et remet la sécurité. Que fait Pietro ici ? Il sait très bien que ce dernier essaye de l’aider depuis bien longtemps maintenant, mais comment pouvait-il savoir ? Il secoue la tête, certain qu’il y a une bonne explication à tout ce merdier. « Je vous pensais en cavale avec votre bff. » C’est vrai que dernièrement, les deux hommes ne se sont pas revenus, la dernière fois date de la fois où le mutant était en mauvaise passe et que James a débarqué pour le sauver. Il ne répond rien, de toute façon ce serait bien inutile, parce que ses sens lui indique que quelque chose cloche. Deux au sol, d’habitude ils sont quatre. « Votre retour a amené des amis du passé à vous suivre visiblement. » Des amis ? Non, certainement pas, il n’a plus d’amis, ou très peu, certains n’ont plus de nouvelles depuis bien trop longtemps et les autres ont pensé qu’il a tourné sa veste. Il serre les dents et entend un bruit sourd en bas, il faut partir. « Pietro, nous devons partir. On se retrouve au croisement de Bedford Avenue et de l’Empire Boulevard. » Il lui fait un petit clin d’œil avant de sauter par la fenêtre de l’immeuble. Une chute de trois étages serait fatale à beaucoup de monde, mais pas à lui, alors qu’il est proche du sol, il met son bras cybernétique en avant et dissout tout le choc dans le métal qui le compose.
Il met sa capuche sur la tête et ses gants en cuir afin que personne ne puisse le reconnaître avant de fuir à pleine vitesse, il sait très bien que l’autre arrivera avant lui, à n’en pas douter, alors il essaye de ne pas prendre trop de temps, surtout pour éviter de se faire rattraper par les deux mutants restant. Arrivé au bout de cinq minutes, il regarde partout pour retrouver son allié d’un temps et sourit en le retrouvant. « Comment m’avez-vous retrouvé ? Je pensais que vous ne voudriez plus me voir après ce que j’ai fait... » James a littéralement brisé le bras d’un de ses alliés, éclaboussant le visage du coureur de sang, pour le sauver, mais il s’est toujours demandé s’il n’avait pas envie de venger son camarade. Cela fait maintenant six mois que tout est arrivé. A croire que le cyborg a encore beaucoup de choses à apprendre sur l’humanité et sur le mode de fonctionnement des hommes du vingt-et-unième siècle. « On ne peut pas rester là, je suis trop à découvert, vous connaissez un coin où je pourrais me doucher tranquillement ? » Le vouvoiement a toujours été de mesure entre eux deux. Depuis qu’ils ont été enfermés par Hydra il y a quatre ans, ils ne peuvent faire autrement, comme une marque de respect, mais aussi parce qu’il ne pense pas que leur relation soit vraiment au beau fixe même s’il n’arrête pas de penser à lui depuis quelques temps, avec l’envie irrépressible de le retrouver, de le revoir pour discuter avec lui.


@Pietro Maximoff


Dernière édition par James Barnes le Ven 16 Aoû - 10:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You ... again - Bucky.   You ... again - Bucky. EmptyJeu 15 Aoû - 17:12



    Il n’avait pas pensé qu’il ferait face au soldat aujourd’hui. Il savait que le groupe d’hommes le poursuivait, mais il n’avait pas imaginé que ce dernier était en ville. Avec tout ce qu’il avait entendu pendant plusieurs mois, il avait songé qu’il était dans un autre pays. Mais en même temps, il était content de voir qu’il allait bien. Mais il n’eut pas beaucoup de temps pour savoir pourquoi il était ici, car Bucky lui donnait rendez-vous ailleurs. Apparemment ça n’était pas le moment de rester dans le coin. Il regarda Barnes sauter et il avança jusqu’à la fenêtre. En le voyant atterrir au sol, Pietro esquissa un sourire. Superhero landing ou presque. Entendant du bruit pas très loin de sa position, il décida d’y aller pour ne pas se faire voir. Courant alors jusqu’à l’adresse indiqué par James, il fit en sorte de passer par les rues un peu moins fréquentées, même si ça n’était pas évident à cette heure-ci. Arrivant le premier, il attendit patiemment avant de voir arriver l’autre homme. A ses paroles, Pietro esquissa un sourire à son tour.

    Je ne vous cherchez pas. Pas à proprement parlé en tout cas. Mais je les connais et je sais qu’ils ne lâchent jamais l’affaire. Je les suivais eux et je suis tombé sur vous.

    Haussant les épaules, il était malgré tout content de lui faire face.

    Pour ce qui est arrivé, disons que je ne suis pas aussi rancunier envers vous que d’autre.

    Il ne comptait pas en dire plus sur le sujet, mais il savait aussi que James pourrait se demander pourquoi un tel commentaire. Quand Bucky lui demanda s’il connaissait un endroit sûr, Pietro hocha la tête.

    Il y en a un pas loin d’ici. Ils ne penseront pas à vous chercher là.

    Après tout, ça appartenait à la Confrérie, mais seuls les plus hauts placés savaient que cet endroit existait. C’était là que parfois il passait du temps avec sa sœur quand ils voulaient être seuls.

    On va aller à votre rythme.

    Esquissant un nouveau sourire, ça l’amusait de dire ça régulièrement. De plus, il ne voulait pas donner l’adresse à haute voix au cas ou. Il savait que Magneto avait du monde à sa solde et pas besoin de quelqu’un sache où ils allaient. Prenant donc la direction d’un bâtiment presque neuf, il y entra et monta jusqu’au cinquième étage.

    Parfois c’est mieux d’être au milieu de ceux qui vous recherchent.

    Le bâtiment comptait un tas d’appartement et il y a toutes sortes de personnes à y loger. Des célibataires, des couples, des couples avec enfants, des grands-parents. Ca n’était pas un quartier forcément riche, mais il était bien peuplé.

    La salle de bain est à droite, il faut passer par la chambre. Vous voulez manger quelque chose ?

    Lui commençait sérieusement à avoir faim et il allait devoir manger pour pouvoir courir encore par la suite.
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MessageSujet: Re: You ... again - Bucky.   You ... again - Bucky. EmptyJeu 15 Aoû - 19:59


you again



La vérité c’est que James est bien trop heureux à l’idée de retrouver son camarade d’infortune. Ils ont traversé tous les deux un véritable enfer lorsque l’organisation HYDRA les avait capturés afin de les soumettre à la torture et à des interrogatoires plus que musclés. Le voir à nouveau est l’occasion de pouvoir parler à propos de ce qui a pu se passer depuis, puisque la dernière fois ils n’ont pas eu trop l’occasion de discuter vu que Le Soldat de l’Hiver a débarqué pour sortir le jeune Maximoff d’une situation critique. Le soucis c’est que leur rencontre est totalement le fruit du hasard, qu’il n’y avait aucune raison pour qu’ils ne se retrouvent, à moins que le mutant ait été mandaté par le grand boss au casque de métal pour pourchasser ceux qui le pourchassent lui. Ce qui en soit est assez étrange puisqu’ils font partie tous du même camp. Il essaye de démêler les tenants et les aboutissants, et la seule chose qui soit assez cohérente, c’est que des altercations interviennent du côté de la Confrérie. Une information en or qu’il garde en lui afin de pouvoir s’en servir lorsque la situation deviendra critique. S’il y a bien une chose qu’il a appris lorsqu’il était encore un assassin employé par les néonazis c’est que l’information est toujours le meilleur moyen de se sortir de la panade, savoir dire des choses inédites peut sauver la vie lors de la négociation, et il a bien l’intention de garder cette leçon ancrée en lui jusqu’à temps que les choses soient plus simples pour lui.
Ce qui le chiffonne un peu plus, c’est le fait que la situation entre eux deux n’est pas tassée, Pietro ne semble pas lui en vouloir, mais il n’a pas dit que tout était pardonnée, comme s’il avait commis un acte qui n’était pas pardonnable. Mais bon sang, James lui a sauvé la vie, si ce n’est pas suffisant pour avoir sa confiance, que diable doit-il faire ? Pour mettre court à la discussion, il lui demande s’il ne connaît pas un endroit de confiance pour pouvoir se mettre à l’abri le temps de se laver pour ne plus ressembler à un sans domicile fixe. « Il y en a un pas loin d’ici. Ils ne penseront pas à vous chercher là. » Le Soldat de l’Hiver se moque bien de qui peut être le propriétaire de cet endroit, tout ce qui lui importe c’est de ne pas être en danger, juste au moins une heure ou deux. Il hoche donc la tête pour lui dire d’ouvrir la voie, de lui montrer la route à suivre. « On va aller à votre rythme. » Bucky lève les yeux au ciel et claque sa langue sur son palet. Il déteste les vantards, mais il ne fait aucun commentaire, le laissant simplement avancer parce qu’il n’en peut plus de vivre comme un reclus.
Au bout de quelques minutes de marche, les deux hommes finissent par débarquer devant un immeuble assez beau, et là, le soldat se demande ce qui est entrain de se passer. Tomberait-il dans un piège ? Non, il fait bien trop confiance à son vis-à-vis pour émettre de tels doutes. Ils ont vécu l’horreur ensemble, il le voit mal faire ce genre de choses, ce serait indigne de sa part. Mais il préfère rester sur ses gardes malgré tout. « Parfois c’est mieux d’être au milieu de ceux qui vous recherchent, dit le vif en entrant dans le bâtiment. » Oui, ce n’est pas faux, sauf si les ennemis possèdent des dons et des pouvoirs, mais il ne va pas faire le difficile, ce n’est pas le moment. Ils finissent par s’arrêter au cinquième étage, et entrent dans un des appartements qui est assez sobre, et c’est exactement ce qu’il désire, rien de plus, rien de moins. « La salle de bain est à droite, il faut passer par la chambre. Vous voulez manger quelque chose ? » Il regarde à droite, et aperçoit la pièce tant désirée, salivant d’avance à l’idée de l’eau chaude qui va débarrasser son corps de la crasse et des traces de transpiration. « Non, j’ai ce qu’il faut dans mon sac, ose-t-il avancer, ne voulant pas imposer sa présence, alors que tout son corps crie littéralement famine, notamment son ventre qui gargouille à l’idée de nourriture autre que des barres de céréales et des compotes à boire. » Il dépose sa besace au sol et avance dans la chambre.
Laissant la porte ouverte, n’aimant pas être enfermé, James se dénude et laisse ses vêtements tomber au sol, délivrant au passage son corps marqué par de très – trop – nombreuses cicatrices. Il reprend ses habits pour les mettre dans la machine à laver de la salle de bain en cycle rapide avant de commencer à faire couler l’eau sur son corps. Une véritable bénédiction, tous les muscles de son corps se dénouent immédiatement, et il profite de chaque goutte roulant sur sa peau sale, la laissant le décrasser de ces impuretés. Au bout de cinq minutes, il en profite pour se savonner le corps entier et reste encore encore une bonne dizaine de minutes sous l’eau en soufflant de bonheur, comme quoi il suffit de peu. Coupant rapidement le courant, il finit par attraper une serviette pour sécher son corps et l’attacher autour de ses hanches. Ses vêtements sont propres, il ne reste qu’à enclencher le séchage et il pourra se rhabiller d’ici vingt minutes.
Mettant ses cheveux en arrière, il en profite pour se laver les dents avec ses doigts avant de se regarder dans le miroir, son apparence fait vraiment peur à voir, ce ne sont plus des cernes sous ses yeux, mais des poches, et la fatigue malgré tout commence à l’envahir, il aurait bien besoin de se reposer. Seulement, ce n’est ni l’endroit, ni le moment. Peut-être devrait-il contacter Steve, le rejoindre lui et la Veuve Noire afin de prendre un peu de repos, de ne plus être totalement sur le qui-vive parce qu’il est tout seul. Il finit par sortir de la chambre et rejoint Pietro alors qu’il n’est toujours vêtu que de sa serviette autour des hanches. « Merci beaucoup, vous n’imaginez même pas le bien que ça peut faire après trois jours sans s’être lavé... » Il s’assied maintenant sur la chaise de la cuisine et croise les jambes une fois bien disposé. Ses cheveux coulent dans son dos, mais il ne s’en occupent pas, avoir cette impression de propreté est un véritable plaisir. Il ferme les yeux et remet ses longues mèches derrière ses oreilles et en arrière sur son crane. « Vous… avez l’air en forme, ça fait plaisir à voir. » En revanche on ne peut pas dire autant de la part de lui, d’autant plus que la fatigue a failli lui faire dire des choses qu’il aurait pu regretter. Bucky décide de se taire et attrape le sac qu’il a laissé à un mètre de là pour prendre ses maigres rations qui ne vont pas durer bien longtemps, il faut qu’il retrouve un emploi rapidement, parce que ses ressources financières diminuent à vue d’œil. « Je suis content de vous revoir, je n’ai pas souvent l’occasion d’avoir de la compagnie. » Non, lui est beaucoup plus souvent seul, et cette solitude même si elle lui convient a parfois le don de le faire déprimer. C’est pour cela que de temps à autre avoir des gens à côté de lui est une véritable joie, cela lui fait beaucoup de bien.


@Pietro Maximoff
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MessageSujet: Re: You ... again - Bucky.   You ... again - Bucky. EmptySam 17 Aoû - 16:39



    Allant vers un bâtiment pour le moins normal, Pietro devait avouer que c’était un endroit trouvé par sa sœur il y a quelques années de cela. Elle avait apparemment eu envie d’avoir son propre logement, loin des yeux de leur père. En tout cas c’était ce qu’elle avait dit et il devait avouer qu’il avait apprécié la chose. Allant donc avec Bucky, il fut amusé par la réaction de ce dernier. Montant ensuite jusqu’au bon étage, il indiqua où se trouvait la salle de bain, avant de lui proposer à manger. Apparemment le soldat avait déjà ce qu’il lui fallait. Haussant les épaules, le plus jeune décida de se préparer quelque chose. Il avait besoin de force et pour ça rien de mieux que de fouiller dans le frigo et les placards. Il entendit finalement l’eau couler dans la salle de bain et il se demanda alors ce qu’il faisait ici avec celui qui lui avait sauvé la vie des années auparavant. James aurait clairement pû le laisser seul, que les tortures continues et qu’il s’échappe sans lui. Mais il ne l’avait pas fait. C’était d’ailleurs quelque chose qui l’avait perturbé. Il y avait songé longtemps et longuement, mais sans trouver de réponse au pourquoi de tout cela. Il avait donc finalement enterré la chose au plus profond de lui. Il n’en avait même pas parlé avec Wanda.

    Soupirant, il secoua la tête et se prépara un vrai festin. Une omelette, du bacon, des pancakes avec bien évidemment du sirop d’érable et un grand nombre de fruits. Il avait vraiment besoin de tout ça et de beaucoup d’énergie pour le reste de la journée. Il se servit également un verre de jus d’orange et un verre d’eau. Il se demandait si Bucky avait vraiment tout ce qui lui fallait comme nourriture dans son sac, donc il avait fait exprès de faire beaucoup trop de nourriture pour que ce dernier puisse se servir et faire comme si de rien n’était. Finissant par s’installer à table, Pietro prit un morceau de bacon dans lequel il croqua et soupira de bien-être. Puis, il prit une gorgée d’eau au moment où Bucky revint dans la pièce, uniquement vêtu d’une serviette autour de la taille. Heureusement pour le confrériste, il se retint d’avaler de travers, mais de justesse. Se cachant plutôt dans sa boisson, il jeta un œil vers le corps de l’homme, tout en ayant une oreille distraite par rapport à ses paroles. Reposant son verre sur la table, Pietro ne pû s’empêcher de grogner avant de se racler la gorge.

    Merci.

    Il espérait que c’était en effet un compliment de la part du soldat. A vrai dire là tout de suite, il sentait une drôle de sensation en lui et il n’était pas certain de vouloir savoir d’où cela venait. Il se reprit donc au plus vite avant de hausser un sourcil face aux propos de l’autre homme.

    Vraiment ? Après tout ce qui s’est passé, vous êtes content de me voir moi ?

    Après tout, s’il était pourchassé s’était en partie de sa faute. Oui il l’avait sauvé, mais du coup le groupe de mutants s’en prenait à lui par sa faute.
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MessageSujet: Re: You ... again - Bucky.   You ... again - Bucky. EmptySam 17 Aoû - 18:26


you again



La vérité c’est que le Soldat a littéralement horreur d’être entouré de trop de monde, préférant de loin une solitude qu’il chérit plus que tout le reste. S’il le pouvait, il passerait le reste de sa vie en solitaire, loin de tout ce qui fait le monde actuel. Le soucis, c’est qu’il ne peut vivre entièrement en autarcie, son bras ne le lui permettrait pas, si un jour il venait à être pris dans une mauvaise passe, c’est l’occident qui pourra le soigner, lui apporter l’aide dont il a besoin, pas la nature. Seulement, voilà, quelques fois pouvoir côtoyer le monde même en étant loin a de quoi faire perdre la tête, de devenir sauvage et il se refuse à plonger à nouveau dans ce monde de noirceur qu’il a pu traverser auparavant. Ce n’est qu’avec le soutien de ses proches amis qu’il a pu remonter la pente, tenter de trouver une raison de vivre. Désormais, il ne rêve que de pouvoir se racheter, essayer de faire pardonner ses erreurs passées au plus grand nombre. Pourtant, tous ne sont pas prêts à écouter, surtout en Amérique alors que l’on a été une arme des communistes et des nazis, une véritable machine à tuer qu’on avait programmée. Malgré tout, lui rêve de rédemption, de se ranger afin de vivre une existence calme et loin des très troubles. On le lui refuse, alors il vit comme un ermite, restant en marge de la société pour prouver à tous que sa véritable nature n’était pas le massacre, mais bel et bien d’aider la population. C’est ce qu’il veut démontrer en restant non loin depuis que les choses tournent mal dans la cité qui ne dort jamais.
James ressent un tel capharnaüm de pensées et d’idées à longueur de journées, et pouvoir souffler deux secondes est un luxe qu’il croyait avoir perdu et dont il devait payer pour se l’accorder. Ses rares moments de pénurie sont lorsqu’il est chez Hawkeye, mais il évite de trop y aller, ce dernier ayant lui aussi des problèmes avec le gouvernement américain. « Vraiment ? Après tout ce qui s’est passé, vous êtes content de me voir moi ? » Oui, plus que n’importe qui sûrement, une personne qui a les mêmes blessures, quelqu’un qui cherche à se débrouiller dans un monde qui lui dicte les choses qu’il doit faire plutôt que devoir agir de son plein chef. Les deux hommes se ressemblent bien plus que ne semblent l’indiquer leurs apparences respectives. « Oui, je suis content de vous voir vous. J’ai souvent pensé à ce qu’on a traversé ensemble. » Il ne parle pas de la torture, des mauvais moments, mais plutôt de l’évasion qu’ils ont réussi à mettre en place, c’était il y a quatre ans, mais il ne se passe pas un jour sans qu’il ne se remémore ce qu’ils ont réussi à faire à deux.
Quelque chose résonne en lui, une piste, quelque chose que les mots de Pietro voulaient dire sans être énoncés réellement, il fait référence à cette confrérie, à ceux qui veulent sa mort pour ce qu’il a pu faire, pour la honte monumentale qu’il a pu leur infliger. « Ah, vous voulez parler d’eux… Non, je ne regrette rien, je n’ai fait que suivre mon instinct lorsque je suis venu vous aider. » Certaines fois, le cyborg a un peu de mal avec la façon dont la nouvelle génération parle, c’est pour ça qu’à quelques reprises il ne décèle pas les messages cachés dans leurs propos. Sûrement un vestige du début du siècle dernier où tout était énoncé clairement, sauf chez les poètes de l’époque qui s’amusaient à dissimuler le sens de leurs vers pour brouiller les pistes. « Croyez le ou non, je m’en serai voulu si je n’étais pas intervenu, quelles qu’en soient les répercussions. De toute manière j’ai survécu à la seconde guerre mondiale, ce n’est pas une bande de rigolos qui va m’effrayer. » La vérité, c’est qu’il a peur, chaque seconde qu’il passe dehors à devoir fuir. Il a peur de ne pas revoir le jour se lever parce qu’ils lui seraient tomber dessus, il a peur que les flics mettent la main sur lui et qu’il finisse emprisonné, à nouveau. Non, dans cette dernière idée, il préfère mettre fin à ses jours plutôt que de finir dans une cellule.
Il attrape alors une tranche de viande séchée à l’intérieur de son sac. Ç’a un goût atroce, mais au moins les apports en protéines sont importants. Il mord dedans à pleines dents et en arrache un bout tout en continuant de détailler l’appartement. Mais inlassablement, son regard est attiré par son vis-à-vis, le détaillant discrètement, ses petites mèches de cheveux blonds qui tombent sur son front, la délicate courbure de son nez fin. « D’ailleurs… ne voudriez-vous pas que l’on se tutoie ? Ce serait plus… je ne sais pas, adéquat, vu que l’on se connaît depuis maintenant plus de quatre années ? » C’est vrai qu’ils se sont toujours vouvoyés tous les deux, mais à chaque fois, cela rappelle à Bucky qu’il est en décalage complet avec ce siècle, qu’il n’aurait pas dû y vivre et ça lui donne l’impression d’être un vieillard, ce qu’il est en réalité, avec plus d’un siècle d’existence mais une apparence d’homme dans la fleur de l’âge.


@Pietro Maximoff
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MessageSujet: Re: You ... again - Bucky.   You ... again - Bucky. EmptyMar 20 Aoû - 19:10



    Les paroles du soldat l’étonnaient vraiment. Avec tout ce qui s’était produit entre eux, il n’avait pas imaginé que ce dernier était content de le voir. A sa réponse, il hocha légèrement la tête. Ce qu’il avait vécu, oui il pouvait imaginer que Bucky y ait songé. Après tout, ça n’avait pas été une partie de plaisir. Quand Magneto lui avait dit d’approcher Barnes, Pietro avait donc décidé de trouver des informations sur ce dernier. Il avait alors vite compris que sa vie en captivité avec HYDRA n’avait pas été une partie de plaisir. On l’avait clairement utilisé comme machine à tuer. Il se disait que parfois son propre père faisait la même chose avec lui. Le mutant l’avait manipulé pour qu’il rejoigne la Confrérie. S’il ne le faisait pas, la vie de Wanda aurait été en danger et ça, Pietro ne pouvait pas l’accepter. Il savait que sa relation avec sa sœur pouvait être leur point faible, mais il ne préférait pas y penser. Mais quand ils étaient, Bucky et lui, prisonniers, il n’avait pas imaginé que ce dernier accepterait de l’aider. Chacun pour soit non ? C’était ce qu’il avait appris à la Confrérie, il avait donc été spécialement surpris de voir le soldat l’aider. Mais il avait apprécié la chose et c’était aussi sans doute pour ça que face au groupe de mutants, il était prêt à prendre son partie à lui. Oui, pour une fois il ne faisait pas confiance aux mutants, mais bien à l’humain. C’était clairement contre les règles de son père, mais il s’en fichait pas mal. A bien y réfléchir, depuis quelques temps, c’était plutôt les humains qui étaient agréables avec lui contrairement aux mutants. Il n’y avait que Charles-Xavier et l’institut qui était un tant soit peu agréable. Secouant doucement la tête à cette pensée, il reposa son attention sur le soldat qui reprenait la parole.

    Donc, vous voulez dire que votre instinct vous a dit de me sauver ? Pourquoi ?

    En quoi pouvait-il bien être sauvé comparé à un autre ? Face à sa remarque sur la seconde guerre mondiale, Pietro hocha la tête. Il ne l’avait pas vécu personnellement, mais avec ce que racontaient les livres d’histoires, ça n’avait clairement pas été une joie de vivre à cette époque. Barnes était-il juif ? Ca il n’en savait rien, mais ça aurait pû rajouter un poids supplémentaire sur ses épaules. Haussant les sourcils en le voyant manger sa viande séché, Pietro esquissa un sourire. Mais à la question suivante, il ne sû que répondre. Après tout, le tutoiement pouvait être de mise.

    D’accord, va pour le tutoiement.

    Souriant, il montra finalement toute la nourriture qu’il avait préparée sur la table.

    Tu devrais piocher là-dedans, je m’en rend compte que j’en ai fait beaucoup trop même si je mange beaucoup. Tu devrais garder … ça pour plus tard.

    Oui pour lui ce que mangeait Bucky était du ça. Ca n’était pas du tout appétissant à ses yeux et puis il était prêt à partager.

    Donc si j’ai bien compris, tu te promènes tout seul en ville sans tes amis ?

    Il parlait bien sûr du groupe qui avait fait que les Avengers s’étaient dissout après les accords de Sokovie.
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MessageSujet: Re: You ... again - Bucky.   You ... again - Bucky. EmptyMar 17 Sep - 11:30


you again



La vérité, c’est que James est loin de comprendre tout ce qui se déroule en son fort intérieur, le palpitant envoie des signaux que le cerveau n’arrive pas à interpréter. Louvoyant entre des impressions et des sentiments qui se bousculent, le soldat est bien en peine d’arriver à garder son calme et toute son intégrité dans des moments pareils. Bon nombre de fois, il s’est retrouvé à réfléchir, dans les moments de silence, à ces choses qui se passent, à la façon dont il doit ressentir telle ou telle émotion. Tout est bien trop nouveau pour lui et ce monde qu’il arpente, bien que similaire à celui d’avant, est totalement inédit, à tel point qu’il se retrouve parfois perdu entre ce qu’il aurait fait et ce qu’il doit faire. L’hiver n’arrive pas à concevoir que la vitesse puisse être aussi attirante, et c’est avec ces questionnements incessants qu’il se retrouve à cet instant, dans cet appartement qui le protège quelques temps d’une chasse à l’homme qui ne fait que durer depuis bien trop longtemps. « C’est exactement ce que je veux dire, je n’ai pas pu m’empêcher de vous sauver, comme si j’avais été programmé pour cela. » Car oui, parfois l’instinct fait faire des actes que l’on aurait jamais crus possibles. Parait-il qu’une femme serait capable de soulever une voiture pour sauver son enfant tant l’adrénaline peut faire des prouesses, ça ne doit pas être bien différent dans le cas de James qui sauvait Pietro qu’il ne connaissait pas.
Puis vint le moment où le soldat a décidé de ne pas continuer le vouvoiement. C’est mieux ainsi, cela permet un rapprochement qu’il désire ardemment, sans comprendre pourquoi. L’autre acquiesce et annonce que ça ne le dérange pas, avant de désigner le repas presque gastronomique qu’il a préparé pour lui. « Tu devrais piocher là-dedans, je m’en rend compte que j’en ai fait beaucoup trop même si je mange beaucoup. Tu devrais garder… ça pour plus tard. » James baisse les yeux, honteux qu’on lui fasse l’aumône, lui qui préfère d’ordinaire se débrouiller seul pour obtenir sa pitance et ses lieux de repos. Pourtant c’est vrai que le « ça » n’est pas très appétissant et que les odeurs qui émanent de la table l’attirent bien plus. Il marmonne dans sa barbe mal rasée un merci presque inaudible en posant sa viande séchée dans son sac, à l’intérieur d’un sac hermétique qu’il referme précautionneusement. « Donc si j’ai bien compris, tu te promènes tout seul en ville sans tes amis ? » Il n’a pas eu beaucoup d’amis, et il n’est pas sûr d’en vouloir, mais il est clair qu’il parle des événements ayant décidé des accords de Sokovie. Accords qu’il n’a pas signé et qu’il se refuse à signer, préférant avoir son libre arbitre. Non, il a laissé tout le monde, sachant qu’il les mettait encore plus en danger par sa simple présence.
Pourtant, indubitablement, Natasha et Steven lui manquent énormément. Ça a été une grossière erreur que de les laisser, ensemble ils étaient bien plus forts. Mais il n’en pouvait plus, besoin de solitude, besoin de réfléchir à sa place dans ce monde qui n’est plus le sien. « Non, je ne suis plus avec eux, c’était plus sûr pour leur sécurité. Je suis un aimant à emmerdes… lui répond-t-il d’une voix rauque et cassée due aux souvenirs qui l’étreignent. » Il finit par attraper quelques œufs qui ont été cuits en omelette ainsi qu’une tranche de bacon. Rien qu’à cette odeur, il a l’impression de revivre, de retourner à quand il n’était pas encore un soldat et que sa mère lui préparait un petit déjeuner fructueux le matin. « Ils me manquent énormément, pourtant je suis persuadé d’avoir fait le bon choix, les autorités sont déjà à leur trousse et moi j’y aurais ajouté les mutants, ce n’est pas une bonne idée que de mettre en danger les gens que l’on aime, d’ailleurs je ne sais même pas pourquoi je continue à rester avec toi, tu es en danger rien que par ma présence. » Oui, c’est la vérité, Pietro risque gros, et ça James en est parfaitement conscient, pourtant il ne peut que remercier le mutant que d’accepter de l’aider, sa compagnie est toujours un plaisir et agite étrangement son intérieur sans qu’il ne sache d’où cela peut venir. Il ferme alors les yeux en apportant une première fourchette à sa bouche et soupire d’aise en mâchant lentement la nourriture qui lui fait un bien fou au moral. « D’ailleurs, pourquoi m’aides-tu ? Tu n’as pas même pas idée de la mouise dans laquelle tu peux te mettre... » Oui, même si Pietro ne s’en doute pas, mais les autorités pourraient lui en vouloir d’aider un fugitif mais en plus si les autres mutants de la Confrérie savaient, il aurait des problèmes avec eux également.


@Pietro Maximoff
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