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 Bloody, bloody day ft. Jess

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MessageSujet: Bloody, bloody day ft. Jess   Bloody, bloody day ft. Jess EmptyDim 11 Aoû - 18:16



A bloody mary for the spider

If crazy equals genius then I'm a fucking arsonist

◊ ◊ ◊

Le souffle haletant, il courrait, quasi nu dans les couloirs de cet entrepôt. L'homme ? L'adolescent ? Il n'osait se retourner, regarder derrière lui. Boitillant, il essayait d'oublier la douleur déchirant son visage pour continuer sa course. Une fuite. Ses yeux hurlait à la vie, ils s'y accrochaient, là-bas au loin, à chacune des portes qu'il franchissait, à chaque escalier qu'il descendait ou grimper. La sortie était là, quelque part, il en était sûr. Pourtant, il ne pouvait s'arrêtait pour observer les plans poussiéreux encore accrochés sur les murs... derrière lui, il l'entendait. Le fracas des chaises, poubelles, et autre objet en tout genre. Le raclement de sa gorge. Le moindre bruit l'effrayait. Elle était sur ses pas. « j'veux pas finir comme eux, par pitié... » se répétait-il sans cesse.

Il les entendait encore supplier cette chose tandis qu'il avait les yeux bandé. Le craquellement des os... qui se brisaient. Le sang giclant sur le sol. Un rire satisfait, dérangé. Lorsqu'il put voir, bien qu'ébloui par l'unique spot de la pièce, son corps ne supporta pas le spectacle. Son cœur s'était emballé, son estomac, retourné. Sa bile était venue couvrir son jean troué. Ses amis étaient méconnaissables. Quatre corps étendus sur le bitume, défigurés, démembrés... et du sang. Le sol en était recouvert. Une quantité dépassant l'entendement, comme si chacun d'entre eux avait été pressé comme un citron pour en extraire la moindre goutte. Ses os eux-même tremblaient d'effroi. Une bête sauvage,... mais il ne la vit pas. Où était-t-elle. « Alors... qui est qui selon toi... ». Une voix... non deux. Deux voix résonnantes de la même bestialité venant de quelques part, là, dans l'ombre. Sa respiration s'intensifia. Ses yeux s’excitèrent, cherchant l'origine de ces mots... lorsque soudain, devant lui, il la vit rouler jusqu'à ses pieds, sortant de l'ombre... son regard plongea dans celui de ce visage bien trop familier, sur lequel était figée une douleur indescriptible. La peur s'empara de son esprit, l'agitation de son corps. La chaise se renversa, se brisant sur le sol. Il était libre... Son instinct de survie prit alors le dessus, ses jambes l'emmenant le plus loin possible.

« Cours ! Cours ! Cours ! Tu as peut-être une chance ! ». Chaque fois que résonnait cette voix, son cœur s'emballait davantage le précipitant d'autant plus dans ces décisions. Droite, puis gauche, monter, puis descendre, et ainsi de suite. Incapable de se souvenir du chemin emprunté,... il espérait juste trouver une sortie, et il priait, marmonnant à Dieu de lui montrer la voie. Trois à trois il descendait les marches de cet interminable escalier, tandis qu'enfin, en bas... il l'aperçue. Cette immense porte métallique sous laquelle il put entrevoir une intense lumière. Cette sensation qu'il ressentit à cet instant était bien de l'espoir, celui de peut-être s'en sortir. Il se précipita sur cette dernière, trébuchant à plusieurs reprises sur de vieux cartons, et de vieilles machines datant d'une époque révolue. Enfin, du bout des doigts il put la toucher. Elle était froide. L'ouvrir. Un rugissement assourdissant résonna dans la cage d'escalier quelques mètres derrière lui. Le temps lui manquait. Ses paumes se plaquèrent sur l'issue. Elle était froide, incroyablement froide. De toutes ses forces il poussa, pendant plusieurs secondes. Il la sentit bouger de quelques centimètre, traînant la poussière du sol, le grincement des gongs et des charnières... puis plus rien. Bloquée.

« Non, non, non, non » . Il se jeta sur elle, épaule en avant plusieurs fois... Il l'entendait. Elle arrivait. Le bruit de ses pas, son corps inhumain se faufilant dans l'escalier, bondissant à chaque palier et écrasant puissamment le sol. Ses yeux se fermèrent quelques instant, se concentrant sur le porte. Il y mit toutes ses forces, ne sentant plus que celle-ci plaquée contre son corps. Plus rien ne semblait exister autour de lui. ENFIN... il la sentit craquer, glisser sur le sol, s'ouvrir peu à peu. La lumière chaude vint lui réchauffer le visage au travers de l'ouverture qui venait de se créer. Il rouvrit alors les yeux. Son visage devint blême. Son âme s'échappa de son regard. Au-dessus de sa tête, rougeoyant de sang, dégoulinant d'une substance similaire, un bas charnu et puissant appuyé sur la porte... puis il vit ce visage s'abaissait au-dessus de sa tête. Cela n'avait rien d'humain. Une horreur tirée des pires histoires de monstre. La mâchoire de la chose s'articula, laissant s'échapper un fin filet de salive dégoulinant sur sa face. « Un petit coup de main peut-être ? » ironisa le monstre. Sans qu'il n'y comprenne grand-chose, le pauvre homme sentit ses côtes s'enfonçaient, se briser contre ses organes qu'il crut entendre éclater, tandis qu'il passa violemment au travers de la porte en métal pour se vautrer et rouler sur le sol plusieurs mètre plus loin, heurtant le pied du seul objet produisant de la lumière. L'afflux de sang dans sa gorge s'évacua immédiatement sur le sol, se mélangeant à ses autres flux corporels, tandis qu'il hurlait de douleur. Il leva la tête, constatant avec désespoir qu'il se retrouvait à nouveau dans cette maudite pièce... il était bel et bien revenu sur ses pas. Il hurla de plus belle, maudissant cette créature, maudissant cet entrepôt et la vie. « Ton visage, là, à cet instant, était sublime » De l'ombre, jaillit une pied monstrueux, recouvert de cette même substance rougeâtre. Elle avançait vers lui... et étrangement, plus elle s'approchait, plus la silhouette semblait prendre forme humaine. Bientôt, il vit de cette patte se détacher d'innombrables filaments pour laisser apparaître une simple jambe... Ce qui se présenta devant lui, n'était ni plus ni moins qu'un homme comme lui. A un détail prés : ce sourire indescriptible investi d'une folie assumée. « La peur est un sentiment qui a parfois besoin de fraîcheur. Trop de peur, tue la peur ! » continua-t-il en avançant et en levant les bras. Kasady fléchit les jambes, s'abaissait au-dessus de sa triste victime. « La véritable terreur est celle qui prend naissance quand la plus infime lueur d'espoir se transforme en désespoir absolu ». Il s'arrêta un instant, l'air pensif, avant d'éclater de rire. « Pas mal un ?! J'vais la noter celle-là ! continua-t-il de rire. Les flics ne devraient plus tarder, d'puis l'temps qu'on vous cherche dehors... Alors Mister, un p'tit mot avant d'faire tomber l'rideau » Sa main plongea vers le pauvre homme, mutant en une lame acérée et hideuse avec laquelle il caressa délicatement sa gorge.

   

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MessageSujet: Re: Bloody, bloody day ft. Jess   Bloody, bloody day ft. Jess EmptyDim 11 Aoû - 23:17


“Over the bend, entirely bonkers, you like me best when I'm off my rocker ” Il faut que vous retrouviez mon frère. Si Jess avait su ce que cela impliquerait, jamais elle n’aurait accepté une telle requête. Pourtant, avec tout l’orgueil qui pourrait la caractériser, elle s’était levée et avait déclaré sur un ton suffisant : « Bien sûr. Il sera rentré avant la nuit. » Elle ne pourrait jamais tenir cette promesse et peut-être s’en voudrait-elle d’avoir été si présomptueuse, si arrogante. Son investigation avait duré des heures, l’héroïne avait bien sûr compté sur ses capacités pour l’aider dans cette entreprise et bien vite quelque chose l’avait mise sur une piste, un nom en particulier bien trop connu de la police et même de la jeune femme même si elle n’avait encore jamais croisé sa route jusqu’ici. Cletus Kasady était comme une légende urbaine, quelque chose qui terrorisait adultes et enfants rien qu’en prononçant son nom, les mots claquent sur la langue comme une malédiction ; tout ce qu’il avait l’habitude de laisser derrière lui n’était que désolation. Cela ne présageait rien de bon pour l’homme qu’elle devait retrouver, néanmoins elle avait l’espoir d’arriver avant que les choses ne prennent une tournure fatale. A force de traquer les vidéosurveillance et tout autre système de sécurité lui permettant de retracer la route de sa cible, son chemin lui fit croiser celui d’un entrepôt. Vêtue de son costume amélioré, ressemblant bien plus à des vêtements de ville frappés de son araignée, elle vint se poser sur le toit du bâtiment ; la brune fit un rapide état des lieux pour constater que l’endroit était désert aux alentours et ne donnait aucun signe d’avoir été forcé récemment. Néanmoins, Jess ne pouvait se permettre de laisser les lieux inexplorés, encore plus lorsque tous les indices pointaient dans cette direction, il aurait été stupide de laisser tomber maintenant lorsque la vie d’un civil était en jeu. Se faufilant à travers une entrée de service, l’Araignée tente de se faire la plus discrète possible, adhérant aux murs au maximum et en se fondant avec les ombres.

A première vue, rien d’étrange. Mais à mesure qu’elle progressait dans les couloirs, une terrible odeur vint la saisir au niveau de la gorge ; elle aurait presque pu confondre l’endroit avec un abattoir tant l’air était emprunt du même souffle métallique caractéristique. Cependant, Jess n’avait plus le choix désormais, s’il y avait des survivants, elle avait le devoir de les tirer des griffes du symbiote. La terreur pouvait se lire dans les yeux de la jeune femme, son coeur battait à tout rompre tant elle anticipait le spectacle macabre qui devait l’attendre derrière les murs. Traversant les couloirs mal éclairés, elle pouvait désormais sentir le sueur coller ses cheveux d’ébène sur ses tempes et la nausée monter dans sa gorge. L’héroïne ouvre plusieurs portes, sans succès et à chaque fois c’est le même pic d’adrénaline qui vient la secouer. Une porte, puis une autre, puis une autre… Jusqu’à tomber sur ce qu’elle cherchait, ou tout du moins sur les restes de ce qu’elle cherchait. Elle aurait du s’en douter d’ailleurs : la porte était légèrement entrouverte et laissait échapper une lumière forte mais concentrée, sans doute un projecteur. Bingo : tapant du pied sur la porte, Jess réprime un gémissement de dégoût et détourne rapidement les yeux, incapable de supporter le spectacle plus longtemps. Elle était arrivée trop tard : Carnage avait fait son oeuvre. Tournant les talons avec prudence, espérant ne pas croiser la route du tueur s’il hantait encore les murs, l’Araignée fut rappelée à l’ordre par son spider-sens qui lui fit faire volte-face alors que son ouïe vint capter des pas approcher. Sans attendre un instant de plus, la brune vint se coller au plafond ; c’est d’ici qu’elle assiste au retour d’un homme dans la salle de torture tandis que son regard reconnaît la forme inhumaine qui le poursuit. Okay, cool, cool cool cool cool cool no doubt no doubt.

« Ah bordel, la gueule d’endive  » s’entend-elle remarquer alors qu’elle voit passer la matière rouge et noire la dépasser et rentrer dans la pièce. Atterrissant sur le sol à pas feutrés, l’Araignée s’élance jusqu’à la porte et sans penser plus longtemps à son plan, elle rentre dans la salle maudite. L’odeur terrible la stoppe dans son élan et alors qu’elle charge son poing de décharges bio-électriques, elle ne peut que réaliser que Kasady a transformé ce qui lui servait de main en lame aussi effilée qu’une lame de rasoir : elle devait agir vite et ne pas compter sur son incroyable sang froid. Tant pis ! « Hé ! La bolognaise ambulante !  » Ah non mais toujours la bonne réplique, y’a pas à dire, Jessica tu mérites un putain d’oscar. « Tu aurais pu faire le ménage avant que j’arrive, c’est pas une manière d’accueillir des invités.  » Eyes closed. Head first. Can’t loose. L’Araignée s’élance, s’accrochant à la bête, sa main flamboyant de ses décharges : « C’est une sacrée lame que tu as là ? Tu as un permis pour la porter dans un lieu public ? J’crois pas.  » Basculant tout son poids en arrière pour emporter l’abomination avec elle, la détective lance à la victime encore au sol : « Bouge de là ! Sors d’ici !  » S’abattant sur le sol, glissant sur le sang par terre, la brune se retrouve poisseuse de cette substance mais reste accrochée à sa prise comme si sa vie en dépendait, malgré le fait qu'il soit visqueux au possible. Attends… Sa vie en dépendait.
 
 
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MessageSujet: Re: Bloody, bloody day ft. Jess   Bloody, bloody day ft. Jess EmptyLun 12 Aoû - 20:09



A bloody mary for the spider

If crazy equals genius then I'm a fucking arsonist

◊ ◊ ◊

La joie, l’excitation, l’intense plaisir qu’il éprouvait à cet instant-là était indescriptible. Les straces de la terreur entremêlée à la douleur intenses provoquées par des organes meurtries… ce regard que la vie elle-même avait abandonnée. Tout espoir venait de disparaître d’un revers de la main. L’extase, la jouissance d’un homme fou, mais d’un homme assumant sa déviance, bien qu’il ne l’ait jamais considéré comme tel ! Les hurlements d’effroi… les gémissements d’agonies sonnaient à ses oreilles comme la plus magnifique mélodie d’un concert symphonique. Deux cent-six notes différentes, soixante-dix-huit hauteurs… Autant d’os et d’organes que le corps humain pouvait compter. Briser, mutiler, chacun d’entre eux revenaient explorer l’étendue des possibles d’un piano ! La torture, l’ouverture du spectacle, n’était là que pour accorder la victime, afin d’être certain d’obtenir la justesse la plus pure… Tout cela n’est qu’un art finalement, le plus beau des arts, celui qui est réalisable de la plus naturelle des façons ! Sans artifices, sans outils, juste avec ce que la vie nous a offert : nous. Kasady s’était fait maître d’orchestre, musicien, auteur-compositeur. Alors oui, le visage de cet homme enlevé au détour d’une rue, défiguré par son terrible destin, lui procurait la plus grande exaltation qu’il puisse trouver ici-bas.

   Sa griffe caressait lentement la fine couche de peau couvrant sa gorge, suffisamment pour laisser couler un fin filet de sang ruisselant le long de l’organe, gouttant finalement sur le sol. Enfin le jeune homme renonça. Ses yeux se fermaient. La décision d’abandonner la vie. Un large et dérangeant sourire à demi-carnassier se dessina alors sur le visage de Kasady, revêtant le symbiote dans sa quasi-totalité, excepté sur une moitié de celui-ci. A l’instant où la lame aurait dû trancher l’homme de haut en bas, une voix s’éleva dans les airs. « Derrière » prononça le symbiote rapidement. La bête se redressa brusquement prêt à se retourner, mais cela se passa trop vite, en une fraction de seconde. Il sentit un poid sur son dos… quelque chose d’une force impressionnante. Le symbiote vint recouvrir entièrement son hôte, découvrant alors le visage inhumain, celui de Carnage. « HAHAHA ! DES PARASITES ! Toujours là quand on veut s’amuser n’est-ce pas ! » gronda-t-il d’une voix bestiale et résonnante tandis que son corps basculait en arrière. L’effet de surprise ajoutée à la force surprenante de ce “contretemps” lui fit perdre l’équilibre. Le fracas fut puissant, le symbiote tomba sur le sol, chacune des fibres vivantes de son corps frémissante d’un mélange d’excitation et de contrariété.

A nouveau, il entendit sa voix, sommant au pauvre “presq’écorché” de foutre le camp loin d’ici. Cette fois-ci, il y nota une certaine féminité, chose à laquelle il n’avait guère prêté attention lors de l’entrée en scène de “l’héroïne”. C’était bien ce qu’elle était non ? « Tu es l’UNE d’entre-elles ?! AVEC de l'humour en plus ! Quel cadeaau ! » éclata-t-il de rire nerveusement. Le corps entier de Cletus se contracta alors. Ses puissantes jambes, ressemblant davantage à d’imposantes pattes, se fléchirent pour se planter dans le sol, ses bras firent de même. Ses coudes et ses genoux se plièrent subitement, avant de relâcher la pression. Une quantité astronomique de poussière se souleva dans le mouvement. Le bond qu’il fit l’écrasa de face sur le plafond de l’entrepôt tandis que la «sauveuse» s’accrochait sûrement encore à lui ou pas.... Dans un bruit assourdissant, brisant tout ou partie de la taule métallique, il fit s’effondrer une partie de la taule métallique du toit sur le sol de l’entrepôt d’un violent mouvement de bras. « Tu crois, qu’une empêcheuse de tourner en rond dans ton genre , va changer quelque chose ?! » Un dixième de seconde, peut-être moins,... le temps qu’il fallu pour que son bras libre, se tende vers le fuyard. De sa chair gonfla une forme visqueuse, poisseuse qui prit rapidement la forme d’un dard aiguisé… Bientôt ce-dernier s’extirpa brutalement de son corps, fusant à une vitesse impressionnante vers sa cible. Il ne serait plus qu’un bout de viande sur une broche, prêt à être rôtir. Une façon pour lui de piéger la « gênante » au passage. Dans le même temps, il relâcha sa prise, articulant quelques mots accélérés par le vitesse de la chute « Mais puisque tu es là,... jouons ! C’bien pour ça que tu es là non ?! Je te laisserai suffisamment de temps en vie, pour que tu me dises à qui livrer tes restes soigneusement préparés par les soins du chef Carnage… avec un supplément Bolognaise, n’est-il pas » Son ton était railleur, et pourtant, l’on pouvait sentir la sauvagerie qu’il s’aprêtait à laisser parler… Il démolirait cet entrepôt pour enterrer cette justicière inconnue, qu’il comptait bien voir essayer de sauver le pauvre gamin. Il écrasa tout son poids sur le sol, fendant ce-dernier sur plusieurs mètre, soulevant d’immense plaque de béton.
 

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MessageSujet: Re: Bloody, bloody day ft. Jess   Bloody, bloody day ft. Jess EmptyMar 20 Aoû - 21:15


“Over the bend, entirely bonkers, you like me best when I'm off my rocker ” Le souffle coupé par l’impact, Jess maintient néanmoins sa prise, obnubilée par le désir de sauver la vie à l’ultime survivant du massacre. Resserrant ses doigts sur la “chair“ indescriptible du symbiote, l’Araignée force sur ses poignets pour maintenir sa cible au sol avec elle, balayant d’un geste sec la cascade d’ébène venue bloquer sa vue et donc perdre un avantage considérable sur la bataille qui allait se mener. Certes, elle avait l’effet de surprise mais elle n’avait aucun doute sur le fait que le symbiote saurait s’en remettre très vite, compte tenue de sa frénésie meurtrière qui au delà de lui conférer un rire absolument stupide (même s’il faisait froid dans le dos), lui offrait également une nouvelle force et une nouvelle vivacité. Et c’est sans attendre qu’il réplique, usant de sa formidable force pour se redresser, forçant l’héroïne à lâcher. Profitant d’un instant de battement dans lequel le monstre venait défoncer le toit de l’entrepôt, Jess analyse rapidement la situation et les solutions qui s’offraient à elle. La voix modifiée, animale du symbiote résonne et les murs pourraient en trembler tant elle est empreinte de joie malsaine. Cette situation semblait plus l’amuser que l’agacer, ce qui ne disait rien de bon à l’héroïne, elle frémit tandis que ses sens d’araignée l’alertent de l’arrivée imminente d’un danger.

Faisant vole-face, l’Araignée use de son point d’appui pour se propulser à l’arrière de la pièce, saisissant le t-shirt de la victime bloquée dans un coin. « Je vous avais dis que dégager. » siffle-t-elle entre ses dents. Le pauvre malheureux n’entendait sans doute rien, mais l’héroïne était relativement casse-pieds lorsqu’il s’agissait de donner des ordres et elle n’acceptait que peu l’excuse d’être à moitié mort pour ne pas la satisfaire. La brune réalise alors que le danger en question n’est autre qu’une lance que Kasady avait créé de sa main qui plus tôt ressemblait fortement à une lame ; atterrissant sur le sol, il vint créer une large entaille dans le sol, dans un craquement horrible comme s’il brisait une multitudes de crânes à la suite. Sans prendre le temps de réfléchir davantage, la brune resserre son emprise sur la victime qu’elle porte désormais à bout de bras ; esquivant le premier coup, elle s’élance jusqu’à la sortie, avec la ferme intention de jeter l’homme en dehors de ces murs lorsqu’elle en aurait l’occasion. A cet instant précis, elle regrettait de ne pas être en capacité de tirer des toiles, elle aurait pu mettre en sécurité le civil sans se rajouter ainsi un boulet à la cheville. « Bon accrochez vous, on dirait qu’il n’aime pas trop mes blagues. » Elle n’avait plus qu’un seul moyen de s’en sortir et il s’agissait d’un plan quitte ou double : jetant un coup d’oeil rapide au seul projecteur présent dans la pièce, Jessica s’y élance et se laisse tomber de tout son poids dessus le détruisant au passage et réduisant l’entrepôt dans le noir complet. Fière de son coup, la jeune femme s’exclame : « Je crois que c’est ton couvre-feu, Kasady ! Tu apprendras ça très vite en prison ! » Cela ne ferait que lui gagner du temps, mais c’est ce dont elle avait besoin face à la force brute de Carnage.
 
 
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