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 blood treat • steven

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MessageSujet: blood treat • steven   blood treat • steven EmptyDim 7 Juil - 0:37

steven & ambroise
blood treat


L'astre solaire rayonnait comme une flammèche mourante. Le firmament caressait d'or et de pourpre le paysage canadien, moirait le ciel de reflets mirifiques. Flou d'une vie, vrombissement tout contre le corps, Ambroise chevauchait une déesse mécanique dont les deux roues rugissaient sur l'asphalte. Il avait le sentiment d'étreindre une guêpe gigantesque. La terre qui vole, à présent, sous la vitesse sublime. L'air frais fouette le casque entrouvert, les mains gantées de cuir se crispent pour accélérer. Ivresse, commotion sensationnelle, pulsations d'un coeur éperdu d'émotions. Le hangar où il endort sa moto est assez loin de la cabane, mais le paysage n'est pas déplaisant. Il fait encore bon, malgré l'atmosphère nocturne saturé d'humidité. La faute au lac, tout à côté, amoureux langoureux de la terre brune et saturée de minéraux de la forêt qu'il traverse. Les oiseaux s'enfuient sur son passage pourtant discret ; l'oeil d'azur capte la fourrure flamboyante d'un renard ou d'un chaval. Les fauves sont chez eux, dans ce petit espace qu'il a acheté il y a si longtemps. Rêve devenu réalité, alors qu'il posait les pieds en amérique, français perdu, entité floue. Les chaussures se maculent de poussière ; la hâte presse ses enjambées. Il désire déjà le feu de cheminée, les effluves du bois de pomme qui crépitera, alors que du bacon grésillant sur un poële, un peu de fromage, du pain, des fruits formeront un repas simple mais agréable. Son sac à dos lui semble léger, quand il resonge aux poids qu'il était capable de porter, tout jeune militaire.

Un tout jeune chien, sûrement sauvage, décampe d'un bond à son approche de la cabane. Il se garde de rire devant le ridicule de la posture lupine, ses prunelles croisent celles bestiales, sourire devant la surprise et la confusion. Il viendra déposer quelqu'offrande de viande. Il a toujours aimé les fauves, Ambroise, peut-être parce qu'il lui semble avoir été l'un de ces prédateurs, fût un temps. Il pénètre dans la cabane, enlève une chaussure, lève le regard. « Bordel des dieux. » Il jure, dans un français impeccable. Le souffle qui s'exhale du poitrail enserré d'étonnement. La cabane est rustique, de ces endroits clichés qui parsèment le canada. Cependant, Captain American n'était pas allongé sur son canapé, la dernière fois. Ni ces tâches de sang d'ailleurs. La vulgarité explose dans la gorge, et il continue de blasphémer tout en s'approchant, le sac déjeté de côté, indifférent.

Comment exprimer le flot de sentiments qui assaillent le mutant ? C'est qu'Ambroise admire l'homme blond qu'il a face à lui. Le visage rongé de barbe, qui semble faire écho à son propre aspect dépenaillé. Il inspire, profondément, une fois, deux fois, et s'agenouille pour observer. Au plus important. « Que vous est-il arrivé ? » souffle t-il, la voix hachée d'émotion, alors que ses doigts trouvent sous le canapé la petite cache sous une latte. Le nécessaire de soins s'ouvre dans un léger grincement, la boîte métallique est piquetée de rouille. Mais ses yeux ne quittent pas la silhouette tant connue, tant adulée, tant lointaine - et pourtant, il est bien là. Lui, ou quelqu'un qui lui ressemble. La crainte se fait opressante - Steven Rogers va t-il mourir devant ses yeux ? Ambroise secoue la tête, un sourire désappointé aux lèvres. « Va falloir me montrer votre blessure. Ou vos blessures, au pluriel. Non pas que j'ai l'habitude de demander à des super héros de se déshabiller le premier soir » qu'il plaisante, le rire un peu trop aigu, la panique qui pulse comme un insecte vrombissant. C'est son moyen de tempérer l'angoisse que d'être cynique. « Si ça peut vous rassurer, moi c'est Ambroise. » Il passe une main fébrile dans sa barbe, repousse ses cheveux en arrière, les prunelles qui cherchent les impacts dans la chair de l'homme blond. Sera t-il assez capable pour soigner Captain America ? Bons dieux, c'est vraiment lui, songe t-il, en reniflant presque par réflexe, comme un chien qui voudrait empaqueter dans sa mémoire un effluve apprécié. Ok, on va arrêter là les tics, ou il va s'enfuir en courant, se morigène t-il.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
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MessageSujet: Re: blood treat • steven   blood treat • steven EmptyLun 8 Juil - 22:19



    Par le passé, Steve c’était demandé comment les gens pouvaient vivre dans l’ombre. Vivre loin de tout et finir oublié. Aujourd’hui, il en avait une assez bonne idée. Depuis trois ans il allait de pays en pays. Il aidait les gens. Apprenait de nouvelles langues. Découvrait de nouvelles cultures. Mais surtout, il faisait son devoir. Non plus comme Captain America, mais comme Nomad. Il aidait et ne respectait pas les règles que le gouvernement américain avait voulu lui imposer. Mais qui disait vivre dans l’illégalité, voulait aussi dire devoir se débrouiller seul. C’était le cas aujourd’hui. Alors qu’il avait décidé de faire le premier pas pour tenter de renouer avec ses anciens amis Avengers, il n’avait pas eu de chance et avait fait face à des ennemis qu’il aurait préféré éviter de croiser. Depuis qu’il n’avait plus son bouclier, les combats avec arme à feu étaient devenus plus difficile à esquiver. En tout cas pour les balles, car il venait de se faire toucher et il saignait abondamment. Bien sûr avec quelques heures de repos après avoir enlevé les balles de son corps, il pourrait à nouveau prendre le temps de se poser avant de reprendre la route. Seulement, après avoir réussi à mettre à terre ses ennemis, il avait décidé de déguerpir au plus vite pour parvenir à trouver un endroit dans lequel on ne le chercherait pas.

    En arrivant finalement devant une cabane, il décida d’en faire le tour. Il n’y avait aucun signe de vie. Il alla voir dans les alentours et ne trouva personne non plus. Il décida alors d’entrer dans la cabane en brisant une vitre. Une fois à l’intérieur, il se laissa tomber sur le canapé. Grimaçant, il savait qu’il allait devoir commencer par nettoyer tout ça et désinfecter les plaies, mais pour le moment, il était plutôt épuisé. Il prit donc le temps de se calmer et de réfléchir à la suite. Malheureusement, sans s’en rendre compte, il perdit connaissance. Quelques heures plus tard, il revint à lui en grimaçant. Ca faisait toujours un mal de chien. Alors qu’il allait se relever, il entendit quelqu’un parler et il s’enfonça dans le canapé, prêt à se cacher derrière. Il scanna la zone, ne voyant qu’un seul homme et apparemment non armé. C’était un plus si jamais il avait à se défendre avant de fuir. Mais l’homme qui lui faisait face avança jusqu’à lui avec cette expression d’étonnement sur le visage. Fronçant les sourcils, Steve attendit de voir ce qui allait se passer.

    Une mauvaise rencontre.

    Il ne comptait pas en dire plus. Après tout, il ne savait pas qui était cet homme. Seulement, quand il le vit soulever une latte du sol, il soupira. Il venait de comprendre qu’il devait avoir à faire au propriétaire des lieux. Il se redressa alors et s’assit mieux sur le canapé. Mais quand l’homme parla de super héros, Steve secoua la tête.

    Je ne suis pas un super héros et je suis désolé d’avoir débarqué chez vous, mais c’était le seul endroit désert que j’ai trouvé.

    En l’écoutant dire son prénom, Steve esquissa un léger sourire.

    Merci Ambroise, mais je ne devrais pas rester. Si quelqu’un me trouve ici, vous serez en danger aussi.

    Alors qu’il prend appui sur le bord du canapé, il sent une brûlure traverser le côté droit de son corps et il jura avant de se rassoir. Respirant fort, il comprend alors qu’il n’aurait pas d’autre choix que d’obéir au blond.

    Ok, je vais peut-être avoir besoin de votre aide ?

    Il n’aimait pas comment les choses tournaient, mais il enleva doucement son costume se retrouvant torse nu. Il avait une balle qui était logé au niveau de sa hanche droite et une autre dans le haut de son torse sur la gauche. Les deux balles étaient toujours là et il allait falloir les enlever.
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MessageSujet: Re: blood treat • steven   blood treat • steven EmptyMer 10 Juil - 13:28

steven & ambroise
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Ambroise s'était attendu à trouver sa cabane humant le renfermé, quelques écureuils dans un coin, voire un laton raveur fripon, mais pas à un symbole - ancien symbole - de l'amérique saignant amplement sur son canapé. C'était presque choquant. Enfin, non, pas presque. Mais aussitôt le premier coup d'oeil assuré, Ambroise questionna à qui mieux mieux, ses gestes semblant sûrs d'eux. La première chose à faire, ce n'était pas de l'interroger, ce brave Captain, mais à soigner ses plaies. Battements erratiques d'une déroute soudaine. De toute évidence, une mauvaise rencontre, oui, avait rendu le Captain un peu moins maître de sa propre santéphysique. Ambroise ne pouvait le laisser souffrir. Ses grands yeux azurés observaient la situation, le corps masculin blessé, essayant de ne pas s'attarder sur les traits mangés d'une barbe - parce qu'il était assez gêné de songer que ça lui allait très bien, parce que ce n'était pas le moment, pas du tout, pour se transformer en pompom boy.

« Ne vous excusez pas. » C'était le monde à l'envers. Steven Rogers avait toujours incarné le bien et la justice ; ces qualités exsudait de ses paroles alors qu'il s'inquiétait pour le mutant, tandis qu'il était le seul mutilé. Il cherchait ses mots, Ambroise, perdu et affolé ; c'était un moment qu'il avait rêvé tant de fois, ce jour béni où il rencontrerait son idole. Mais qu'est-ce qu'il pouvait dire, à cet instant ? J'aime beaucoup ce que vous faites ? Il voulut protester quand il vit la silhouette s'élever, puis s'effondrer calmement ; si les traits princiers n'avaient pas montré de douleur, le souffle puissant était indicateur. Ambroise voulut encore parler, puis détourna pudiquement les yeux, avant de réaliser la stupidité de sa réaction. Inspirant à son tour un peu fortement, il observa les plaies, faisant fi de ce qu'il y avait autour - un Captain America au plus grandiose de sa magnificence.  « Mon aide vous est toute acquise. Les balles sont encore à l'intérieur, je suppose. » Ambroise hésita, puis se redressa assez pour mirer de près les plaies. Du sang en suintait ; ce serait pire en les enlevant, mais au moins les vils projectiles ne pourraient plus écharper l'intérieur. Il tâtonnait dans sa boîte - il aurait pu paraître étrange qu'il ait un nécessaire pour enlever les balles, mais en tant qu'ancien militaire, et vivant dans des frontières où les armes à feu représentaient la meilleure défense des mortels, c'était on ne pouvait plus acceptable.

« Je vais tout d'abord retirer les projectiles. Nettoyer les plaies et les bander sera ensuite un jeu d'enfant. Souhaitez-vous quelque chose pour la souffrance ? » Il avait étalé sur un meuble ramené près de lui le nécessaire, cotons, linges propres, poivre également - cela permettrait de resserrer les capillaires sanguins et éviter que Steven Rogers ne se vide complétement de son sang, ce qui pouvait être utile pour l'opération. Le désinfectant était là, et s'il n'y en avait pas assez, quelque bouteille d'alcool serait suffisante.  « Quant au danger que je pourrais courir, ne vous inquiétez pas. Vous avez choisi stratégiquement, ma cabane est loin de tout, c'était ce que je recherchais. Et je ne suis pas exempt de ... quelque don, qui pourra être utile si vraiment la situation s'envenime. » Il n'avait rien oublié de son service militaire, de ses missions. Les réflexes au corps, le souffle hachuré. Il était prêt à démarrer, si le Captain l'était aussi ; il lui indiqua de la tête l'interrogation, afin de pouvoir entamer sa manoeuvre. Hanche droite et flanc gauche. Toute l'idolâtrerie, toute la fascination avaient laissées place au calme olympien d'un homme face à un autre.  « J'avouerai que ce n'était pas comme cela que je m'imaginais vous rencontrer » murmura t-il avec un brin d'ironie dans sa voix de basse grondante. Pauvre Rogers, il allait sûrement devoir allier souffrance et humour étrange durant les prochaines minutes, mais cela détendait Ambroise que de dire ce qui lui passait par la tête, surtout quand il se concentrait. Comme si toutes les paroles déversées par sa bouche permettait à la matière grise de tourner à plein régime.

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MessageSujet: Re: blood treat • steven   blood treat • steven EmptySam 13 Juil - 17:39



    En l’entendant lui dire de ne pas s’excuser, Steve devait avouer qu’il avait un peu de mal avec ça. C’était dans sa nature et c’était plus fort que lui. Après tout, même s’il vivait dans ce nouveau monde depuis plusieurs années, ses principes et réflexes des années 40 remontaient toujours à la surface. Alors, il ne préféra pas répondre, plutôt prêt à partir, avant de se rendre compte qu’il n’en était pas capable. Pas tant que les balles étaient encore dans son corps et qu’il n’aurait pas été soigné convenablement. Il accepta donc l’aide de l’homme qui lui faisait face. Se mettant torse nu, tout en faisant en sorte de ne pas trop bouger pour ne pas avoir trop mal, Rogers écouta les paroles de l’homme et il hocha la tête.

    Oui, je peux les sentir encore à l’intérieur.

    Il en avait l’habitude depuis le temps.

    Et merci.

    Il ne pouvait s’en empêcher et il ferma les yeux, laissant Ambroise vérifier les plaies. En l’entendant reprendre la parole, Steve ouvrit les yeux et fixa son interlocuteur. Visiblement il savait ce qu’il devait faire et quelque part c’était réconfortant. Finalement, il secoua la tête à sa question.

    Non ça ira.

    Il savait que ça allait faire un mal de chien, mais il s’en remettrait. Après tout, le sérum ferait effet une fois que les balles ne seraient plus dans son corps. Inspirant fort, Steve écouta l’homme reprendre la parole et cette fois-ci, il hocha la tête.

    Quel genre de don ?

    Etait-il un humain amélioré ? Un super humain ? Un mutant ou une autre espèce ? Steve ne connaissait pas tout, donc ça pourrait être une première pour lui. Finalement, il décida de s’allonger pour que Ambroise puisse mieux s’occuper de lui et ça faisait moins mal dans cette position. Cependant, Steve fut surpris par les paroles de l’autre homme ?

    Pardon ?

    Il avait déjà entendu ce genre de paroles, donc il se demandait ce que Ambroise voulait dire. Avait-il bien compris ou pas ?

    Vous auriez préféré me voir dans quelles circonstances ?
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MessageSujet: Re: blood treat • steven   blood treat • steven EmptyDim 14 Juil - 16:28

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Comme il est impressionnant d'avoir une idole, en chair, en os, en sang également, devant soi. Il est également étrange de voir un être que l'on révère rabaissé par sa condition mortelle. Mais Ambroise n'était plus à se poser de telles interrogations. Il était important et vital de l'aider, car les balles à l'intérieur pouvaient blesser plus encore, au fur et à mesure que le temps passait. Il accepta le simple refus de Steven ; avait-il refusé par crainte qu'il ne l'empoisonne, ne lui fasse avaler une susbstance dangereuse ? Ou était-ce simplement pour être conscient de ce qu'il faisait ? Ambroise repoussa encore ces pensées confuses.

Il débuta doucement, épongeant le sang et nettoyant les plaies. Nettes, précises. Un impact de balle qui, somme toute, était beau. Elles n'avaient pas déchiré la chair, mais ce n'était que la partie émergée de l'iceberg ; ce qu'il y avait à craindre, c'était dedans. « Hm ? » fit-il, pensivement, avant de réaliser la question qu'on venait de lui poser. « Mutant. Je suis professeur à l'institut mutant de Charles Xavier. Et j'ai été militaire en France. » Il ne sait s'il doit être fier de cette dernière chose ; au moins ont-ils en commun ce passif là. Après tout, Captain America avait été dans l'armée, lui aussi, dans la milice américaine, il y avait de cela des décennies. Curieuse pensée que de se dire que l'homme face à lui, physiquement plus jeune, même si la barbe le vieilissait, avait une centaine d'années. Ambroise continuait de bavasser, et il écarta un peu la blessure pour y pêcher une première balle. Rapidement, sûrement en faisant mal, mais c'était obligatoire.

« Oh. Hem. Je vous admire pas mal, en fait. C'est carrément bête » grommela t-il, en essuyant le sang de la première balle de la plaie vidée du projectile. Il changea de place pour être en face de la hanche. « Vous êtes avant tout un symbole. Peut-être que ... Je sais pas trop comment expliquer ça. Y'a pas vraiment besoin ,c'est comme ça. Mais je suis heureux de pouvoir vous aider, même si les circonstances sont ... peu sympathiques. J'aurai sûrement préféré vous rencontrer ... dans une contrée de rêve, à l'abri de tout danger, où vous auriez trouvé un abri sûr, des alliés tout aussi sûrs ... Je suis sûrement un trop grand rêveur » fait-il avec un sourire ironique ; le mutant aux rêves contrôlés qui rêvait trop par lui-même. « Je suis curieux, mais je ne poserai aucune question sur votre situation. Néanmoins, sachez que je suis ravi de vous aider, et que je serai tout aussi ravi de vous donner vivres, abri, sécurité ... Tant que vous le voudrez. »

Il y a tellement de questions. Qu'en était-il des Avengers, à présent, morceaux éparpillés d'un puzzle ? Etait-il installé dans le coin, pour être arrivé par ici ? Avec toujours une dextérité amenée par son passif dans l'armée, il retira la seconde balle et nettoya encore une fois la plaie. Il banda les plaies, et se recula, nettoyant ses mains sur un chiffon. Et voilà, c'était fait. « Vous ne sentez plus rien ? Pas de morceau, de schrapnel oublié ? » demanda t-il en observant le visage de Steven.

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MessageSujet: Re: blood treat • steven   blood treat • steven EmptyLun 22 Juil - 15:35



    Il ne voulait pas être endormit. C’était quelque chose qu’il avait appris avec le temps. Après tout, on le pourchassait et il avait déjà perdu connaissance une fois, ça lui suffisait. Surtout si ses ennemis finissaient par débarquer. Il se devait de pouvoir riposter. Laissant donc Ambroise le soigner, Steve décida qu’il voulait en savoir plus sur ce que l’homme venait de lui dire. Il avait parlé de dons et du coup le soldat était curieux. Il avait donc face à lui un mutant. Par le passé, il n’avait vraiment connu que Wolverine. Même en ayant tous les deux des caractères forts, il savait qu’il y avait un profond respecte entre eux. En entendant finalement Ambroise parler de l’institut Xavier et du fait qu’il avait été militaire, Steve hocha la tête.

    J’ai entendu parler de ce qui se passe pour les mutants depuis quelques temps déjà. Je suis désolé.

    Il ne pouvait pas dire grand-chose de plus, mais il savait ce que c’était d’être différent et pourchassé. Ca n’était évidemment pas les mêmes circonstances, mais il comprenait. Grognant en sentant Ambroise trifouiller pour trouver la première balle, Steve serra les dents et fit en sorte de calmer sa respiration qui était devenu erratique. Rogers avait aussi retenu ce que son vis-à-vis lui avait dit sur le fait qu’il aurait préféré le rencontrer dans d’autres circonstances. Il se demandait donc de quoi il voulait parler. En écoutant ce que Ambroise lui disait, Steve devait avouer qu’il aurait aussi préféré être dans un meilleur endroit et dans de meilleures circonstances pour faire connaissance. Malheureusement depuis le conflit entre son camp et celui d’Iron Man, tout était différent et compliqué. Quand l’homme parla du fait qu’il était un trop grand rêveur, Steve secoua la tête. Lui aussi l’avait été à une époque, mais pour d’autres raisons. Ils avaient sans doute cela en commun. A la remarque de l’homme qui lui proposait de rester, Rogers apprécia de l’entendre le dire.

    Merci, mais je ne peux pas m’éterniser de trop, je dois … je dois revoir quelqu’un dans peu de temps.

    Il voulait parler de Tony, mais la situation était encore très floue. Il ne savait pas comment il arriverait jusqu’à lui et comment ce dernier allait réagir en lui faisant face. En sentant la seconde balle être sortie, Steve prit le temps de se concentrer sur son corps, avant de secouer à la question du mutant.

    Non vous avez tout enlevé. Merci encore.

    Il se redressa doucement et soupira. Au moins ça ne bougeait plus à l’intérieur et c’était une bonne chose.

    J’ai connu un mutant il y a des années de cela. Il s’appelait James Howlett. Malgré son sale caractère, c’était un homme bien. Il aurait fait un bon atout à l’institut.

    Ce que Steve ne savait pas, c’était que son ami était encore en vie, d’où le fait qu’il en parle au passé.
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